Ma question porte sur l'accord post-Cotonou. Je suis déçu par la nouvelle Commission européenne en ce qu'elle ne présente pas de chef de file politique en matière de partenariat entre l'Union européenne et l'Afrique.
Ce sujet me tient à coeur, car je considère, avec de nombreux collègues, que l'Afrique est une priorité géoéconomique, géostratégique, géopolitique. Nous devrions avoir ce que Michel Barnier avait réussi à incarner pour le Brexit, un chef de file politique qui rassemble tous les éléments et instruments de cette coopération, qui intègre l'aide au développement, l'investissement, le commerce et les questions climatiques, entre autres.
Sur ce sujet, où en sont les négociations, notamment la volonté de dissocier le Pacifique de l'Afrique ? Dans une phase de transformation de l'aide publique au développement (APD), ou du moins d'intégration de cette question dans un domaine plus large, comment envisagez-vous l'articulation entre le Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, la commissaire à l'aide au développement, qui sera placée sous tutelle du Haut représentant, et le commissaire pour le commerce ? Comment ce mandat sera mis en oeuvre concrètement ?
Une des priorités du Président de la République, dans la lettre qu'il a adressée aux Français à l'occasion des élections européennes, était de construire un partenariat global entre l'Union européenne et l'Afrique. Pour cela, il faut des instruments.