Intervention de Général Jean-Louis Georgelin

Réunion du mercredi 13 novembre 2019 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Général Jean-Louis Georgelin, préfigurateur de l'établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris :

Je ne suis pas en train de polémiquer. Vous aurez remarqué que mon exposé a fait une large place à cette question du plomb, dont j'avais bien compris l'importance depuis mon poste d'observation – car j'étais jusque-là en poste d'observation, mais évidemment pas inerte, je ne suis pas totalement stupide… Et cette affaire m'avait interpellé.

Le 15 avril, quand la flèche est tombée, la priorité absolue était la sécurité et la consolidation : il s'agissait d'éviter que l'édifice ne s'écroule. L'action a été extrêmement efficace – après celle des pompiers évidemment, mais vous les avez tellement encensés que je crains qu'ils ne s'étouffent dans les vapeurs d'encens… Il faut toujours être prudent dans les compliments !

L'inspection du travail a fait certaines observations, légitimes. En conséquence, le 28 juillet, le préfet, patron de la direction régionale des affaires culturelles (DRAC), a pris la décision que vous connaissez. On ne peut donc pas dire que la question du plomb a été traitée par-dessus la jambe. On ne peut surtout pas dire – comme deux ou trois d'entre vous l'ont laissé entendre – qu'on a fait pression sur les entreprises, sur l'architecte et la maîtrise d'oeuvre pour tenir le délai de cinq ans !

J'ai beaucoup insisté dans mon exposé liminaire et je le répète : nous tiendrons les délais par la rigueur et l'organisation du chantier, par le choix des bonnes expertises et par la dynamique que chacun y mettra.

Vous estimez qu'on aurait caché des choses.

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