Intervention de Frédéric Petit

Réunion du mercredi 25 octobre 2017 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit, rapporteur pour avis :

Je vais commencer par les petites questions avant de revenir sur les trois principales.

A propos du programme 134, il ne reste pas grand-chose du tourisme dans ce programme.

Je n'ai pas beaucoup de préconisations pour Atout France. Ils ont des subventions d'une petite trentaine de millions et un budget de 70 millions. Il y a donc un très bon effet de levier.

Je pense que les COM pourraient être étendus au-delà des opérateurs : ce sont des outils extrêmement intéressants.

Concernant la sanctuarisation des budgets, celle-ci est très importante et cela permet d'entretenir une réflexion sans avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête.

Depuis la réforme, il y a systématiquement en dessous du COCAC un chargé de coopération décentralisée. C'est un outil extraordinaire qui est pour l'instant à sa place et qui marche.

J'ai vu beaucoup d'Instituts français. Cela se passe bien sur le terrain. Il n'y a pas vraiment de combat entre Alliances françaises et Institut français, juste quelques frictions. Les Alliances françaises sont beaucoup plus anciennes et donc il y a moins d'Instituts français. L'Alliance française la plus ancienne date de 1883. Elles font de la diplomatie d'influence. Le seul problème est que l'Alliance française est une association de droit local. Nous sommes en train d'avancer sur ce sujet.

La question de la mobilité obligatoire des étudiants rejoint la difficulté de la diplomatie dans la gestion des structures. Je pourrai parler aussi d'autres structures, comme les Professeurs de français dans les autres pays ou le CIEP qui gagne des projets. Ce sont des associations de structures qui ne coûtent quasiment rien. Il y aussi un problème de réciprocité des échanges : si l'on veut avoir des étudiants qui viennent chez nous, des étudiants français doivent aller dans les universités étrangères. Cette coordination est compliquée à voir.

Campus France est un très bon exemple de réorganisation. Une de mes propositions est de rapprocher Campus France d'Erasmus pour que l'aller-retour des étudiants soit géré au même endroit.

Je suis d'accord avec vous M. Lecoq sur la place centrale de l'humain. Mais je pense que le business, c'est aussi de la culture. Nous transmettons nos normes. Le business est une activité humaine.

La Francophonie est un sujet extrêmement vaste. Si on arrive à suivre l'élan démographique, la diplomatie francophone devra être une diplomatie éducative. Et la Francophonie pourrait être effectivement une diplomatie de la paix.

Il y a l'énorme question du numérique. Je ne comprends comment l'on peut mener une réflexion numérique sans question sur l'audiovisuel. Cette problématique est essentielle. Il faut avoir une réflexion sur le long-terme.

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