Intervention de Joël Giraud

Séance en hémicycle du jeudi 19 décembre 2019 à 9h00
Projet de loi de finances pour 2020 — Présentation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Loyauté et exigence sont enfin requises vis-à-vis de l'institution qu'est l'Assemblée nationale. Il importe de respecter les règles du débat parlementaire, d'accepter l'application des principes constitutionnels et organiques – je pense bien entendu à l'article 40, monsieur le président de la commission des finances, mais également aux règles parfois complexes de placement en première ou en seconde partie du PLF. J'ai eu à coeur de protéger l'intégrité du débat parlementaire en respectant ces règles inconditionnellement.

La défense de l'institution parlementaire, de ses règles et de ses pratiques est d'ailleurs un point de mire qu'ont en commun le rapporteur général et le président de la commission des finances, qui occupent deux fonctions institutionnelles tout à fait complémentaires. J'ai eu la chance de partager une indéniable complicité avec le président Woerth, avant, pendant et après les innombrables heures passées au banc de la commission. Cette complicité découle notamment, mais pas seulement, du fait que nous avons toujours eu en tête l'intérêt général, l'intérêt de la commission des finances et celui de l'Assemblée nationale dans nos prises de position et nos prises de parole. Elle tient sans doute aussi au fait que nous partageons le même amour de la montagne et, de ce fait, un certain esprit de cordée. Je crois que nous avons montré qu'il importe d'encadrer le débat et le légitime affrontement politique par des règles et des processus légitimes, reconnus et respectueux des personnes et des divergences politiques. Puisse notre société saisir que c'est la voie privilégiée pour vivre ensemble, tout simplement.

Je voudrais enfin dire à quel point, pendant l'étude de ces trois projets de loi de finances, de ces huit textes financiers – y compris la loi GAFA, relative aux géants du numérique – j'ai pu apprécier les incroyables capacités d'analyse et de réactivité de la division B, celle du rapporteur général de l'Assemblée nationale. J'ai traîné mes guêtres dans de nombreux corps institutionnels en France et en Europe, Suisse comprise, mais je sais maintenant que la qualité des administratrices et des administrateurs de l'Assemblée nationale – que je connaissais déjà, mais dont j'ai désormais l'expérience vécue, parfois vingt-quatre heures sur vingt-quatre, nuits comprises – n'a pas d'égale.

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