Intervention de Céline Calvez

Réunion du mercredi 22 janvier 2020 à 11h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Au nom du groupe La République en marche, je vous remercie pour les éclairages que vous nous avez donnés sur ce que peut notre diplomatie en matière de culture et d'éducation et sur ce que la culture et l'éducation peuvent pour notre diplomatie. Vous avez ainsi contribué à mettre en lumière la culture dont nous pouvons être fiers, une culture vivante, diverse et dont le rayonnement s'accroît, tout comme ce « désir de France » dont vous avez parlé.

Je souhaite revenir sur les missions prioritaires des industries culturelles et créatives confiées à 37 ambassadrices et ambassadeurs dans des pays au fort potentiel de développement et d'export pour nos ICC – je vous remercie d'ailleurs d'avoir insisté sur notre politique de coopération cinématographique avec l'Inde. Pourriez-vous nous donner un avant-goût des enseignements de cette mission prioritaire ? Pensez-vous que certains secteurs propres aux ICC aient été insuffisamment développés ? Je suis en effet persuadée que nous n'avons pas encore exploré tous les potentiels d'essor de ces industries car nous disposons d'atouts non négligeables, de grands groupes mondiaux, aussi bien dans le domaine de la musique que dans ceux de l'édition ou des jeux vidéo.

Lors du lancement des états généraux des industries culturelles, vous avez considéré que ces dernières ne relèvent pas seulement du soft power mais du hard power et vous venez d'évoquer les séries turques. Avez-vous en tête un exemple récent témoignant que nous aussi nous nous situons dans le hard power et que nous pouvons donner une importance stratégique à ces enjeux-là ?

Je suis persuadée que les ICC constituent des leviers de développement et d'exportation mais aussi que leur influence dépasse leurs propres domaines et contribue à développer d'autres secteurs économiques. Comment mesurer ces retombées indirectes ? Sommes-nous aujourd'hui suffisamment outillés pour ce faire ?

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