Intervention de Rodrigue Kokouendo

Réunion du mardi 28 janvier 2020 à 17h15
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigue Kokouendo :

Les relations du Gabon avec la France et l'Union européenne se sont considérablement dégradées en 2016, à la suite d'élections contestées. Le 25 novembre dernier, le Gabon et l'Union européenne ont repris les discussions afin d'éclaircir certains sujets considérés comme sensibles, tels que les droits de l'homme, la gouvernance démocratique ou les libertés fondamentales. À Bruxelles, on se félicite de cette réconciliation car le Gabon est l'un des plus proches partenaires de l'UE.

Des entreprises françaises, notamment Véolia ou Sodexo, ont quitté le Gabon pendant cette période de tension, preuve des difficultés économiques rencontrées par ce pays. Aujourd'hui, de grands groupes sont toujours présents, notamment Total ou Suez environnement. Signe de la nette amélioration des relations, le secrétaire d'État Jean-Baptiste Lemoyne s'est rendu le 9 janvier dernier à Libreville, et vous vous apprêtez à participer à la relance de la coopération et de l'amitié entre nos deux pays, monsieur le ministre, lors d'un déplacement prévu en avril prochain.

Quel regard portez-vous sur la situation économique actuelle du Gabon et de l'Afrique centrale ? Allez-vous promouvoir l'attractivité du continent africain par l'accompagnement ou l'aide à la création d'entreprises françaises en Afrique, et encourager des partenariats avec les petites et moyennes entreprises (PME) françaises, réticentes à investir dans ces marchés émergents ?

Ma collègue Sira Sylla, souffrante, souhaitait également vous interroger sur les accords de Cotonou. Comment envisagez-vous de mettre en place un dialogue commercial ouvert et sincère avec les États africains, à l'heure où ces derniers souhaitent une relation commerciale d'égal à égal ?

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