Face à cette situation, nous leur devons ici des réponses, et des actes. Faut-il agir pour les retraites agricoles ? Oui. Je pense que la réponse fait l'unanimité et, pour notre part, nous avons formulé des propositions. La proposition que vous faites est-elle suffisante ? Non. Est-elle satisfaisante ? Non. Est-elle cohérente ? Non. Le système de retraite tel que vous l'imaginez est-il philosophiquement désirable ? Va-t-il fonctionner ? Nous pensons que non. Voilà les raisons de notre opposition.
Monsieur le rapporteur général, vous avez tout à l'heure, par un petit artifice, indiqué que nous n'avions examiné que des amendements de suppression. Évidemment, puisque nous sommes en désaccord avec le projet de loi ! Mais je vous invite également à considérer – et je le dis pour que chacun hors de l'hémicycle soit bien informé des contraintes auxquelles les parlementaires doivent faire face – que l'article 40 de la Constitution nous empêche de déposer un certain nombre de propositions que nous aimerions faire valoir.