Du fait du coronavirus, la France, l'Europe et le monde doivent affronter une crise sanitaire majeure. Or cette crise, monsieur le Premier ministre, ne vous a pas empêché de dégainer l'article 49, alinéa 3, de la Constitution un samedi après-midi. L'article lui-même n'est pas en cause : il s'agit d'un outil constitutionnel que nous défendons. Ce que nous rejetons, c'est la précipitation et la brutalité de la méthode utilisée, par pure tactique politique, à l'issue d'un conseil des ministres qui devait être consacré au coronavirus.
En pleine urgence sanitaire, nous pensions, monsieur le Premier ministre, que vous privilégieriez le 15 plutôt que le 49. 3.