Intervention de Michel Larive

Réunion du lundi 2 mars 2020 à 21h05
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Par cet amendement, nous entendons souligner notre attachement à la liberté des utilisateurs et à l'interopérabilité que ce projet de loi, nous l'espérons, permettra de garantir.

Nous entendons rappeler que l'économie des plateformes est celle de l'attention, mais une attention que nous subissons à nos dépens. Il devrait être possible de quitter une plateforme sans que les liens interpersonnels qui y ont été tissés soient rompus avec les autres utilisateurs. Or, la publicité ciblée et l'absence d'interopérabilité des plateformes rendent leurs utilisateurs captifs et dubitatifs lorsqu'il s'agit de les quitter – quand cela est effectivement possible. Les entreprises comme YouTube, Facebook, Twitter, détiennent donc un pouvoir disproportionné et un monopole qui se traduit par une surveillance généralisée à des fins publicitaires.

Pourtant, des services interopérables ont déjà fait leurs preuves et sont fondés sur un modèle économique plus vertueux. Nous souhaitons donc donner aux utilisateurs une nouvelle liberté, avec des hébergeurs libres et décentralisés afin d'encourager également le développement d'alternatives aux GAFAM. Cela permettra aux individus d'échapper à la surveillance de masse et à la nocivité des géants de l'internet.

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