Intervention de Pierre Cordier

Réunion du mercredi 11 octobre 2017 à 9h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cordier :

Merci pour votre intervention. On a beaucoup critiqué en Occident l'intervention russe en Syrie, mais on sait aujourd'hui qu'elle a été déterminante pour obtenir quelques résultats, même si d'autres pays ont également été parties prenantes. J'aimerais connaître l'avis du diplomate onusien que vous êtes sur cette intervention, déclenchée sans mandat de l'ONU.

Ma seconde question concerne le processus démocratique en Syrie. On sait que la démocratie ne s'impose pas : elle est le fruit d'une période de discussions, d'un travail, d'échanges entre différents mouvements et, finalement, de l'Histoire. Lorsque l'on a imposé la démocratie dans des pays que nous avons tous en tête, en particulier en Afrique du Nord, cela ne s'est pas bien passé. C'est terrible à dire, mais Assad est d'une certaine façon un rempart contre l'anarchie et le chaos, malgré tout ce qu'il peut faire – et nous en avons tous vu les images. Quel est votre avis sur un processus démocratique qui pourrait conduire à une situation pire encore que celle d'aujourd'hui ?

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