Intervention de Sonia Krimi

Réunion du mercredi 11 octobre 2017 à 9h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSonia Krimi :

Je me suis rendue en Syrie au tout début des révolutions arabes, en 2011, et, comme des milliers de jeunes, j'ai aspiré à la démocratie, à la liberté, à l'ouverture, à la possibilité de m'exprimer. Je me suis également rendue en Tunisie et en Égypte. À l'époque, nous, jeunes Arabes, fûmes profondément déçus par le revirement égyptien de 2013 et par l'entêtement du régime syrien à ne pas partir. Comme ces milliers de jeunes, j'étais initialement en faveur du départ d'Assad, pensant que la vie était soit toute blanche, soit toute noire. Je me suis aperçue plus tard que la réalité est bien plus complexe ; le monde ne se réduit pas aux bons d'un côté et aux méchants de l'autre. Ittafaka al-Arab an la yattafik, écrivait Ibn Khaldoun : les Arabes se sont mis d'accord pour ne pas être d'accord – c'est hélas la réalité. Que pensez-vous du fait que les pays arabes ne parviennent plus à s'entendre sur la Syrie, et de l'escalade entre le Qatar et d'autres pays voisins ? Que peuvent faire les diplomaties française et européenne pour débloquer rapidement la situation ? On sait bien qu'au-delà d'un premier pilier constitué des États-Unis et de la Russie, la solution repose sur un deuxième pilier : un accord entre les pays arabes.

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