Intervention de Julien Aubert

Séance en hémicycle du jeudi 11 mars 2021 à 9h00
Article 1er de la constitution et préservation de l'environnement — Après l'article unique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Ce premier amendement de notre discussion est important et l'actualité lui donne une résonance toute particulière. Je pense évidemment à ces professeurs qui ont été victimes d'une forme de vindicte et de pressions dans les universités parce qu'ils avaient osé expliquer qu'ils n'étaient pas d'accord avec le fait de mettre l'islamophobie au même rang que l'antisémitisme. Cela nous ramène au communautarisme et à l'islamisme, qui justifient selon nous que nous inscrivions noir sur blanc dans la Constitution que « nul individu ou groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s'exonérer du respect de la règle commune ». C'est le meilleur principe à opposer à l'islamisme, principe qui vaut d'ailleurs erga omnes puisqu'il pourrait s'imposer à d'autres idéologies. Nul n'a le droit de dire qu'il peut se dispenser de respecter les règles de la République parce qu'il croit en tel ou tel dieu ou telle ou telle idéologie.

Quitte à faire déplacer des dizaines de millions de Français, autant faire du référendum une opération utile. On m'opposera que le projet de loi constitutionnelle qui nous est soumis porte sur l'environnement, mais ce ne serait pas la première fois qu'une réforme constitutionnelle modifie des pans entiers de la Constitution.

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