Les amendements de Jean-Hugues Ratenon pour ce dossier

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Madame la présidente, madame, monsieur les ministres, mesdames, messieurs les députés, je rappelle cette définition essentielle : « chacun cotise selon ses moyens, chacun reçoit selon ses besoins » et « les recettes doivent s'adapter aux besoins et non l'inverse ». Voilà l'essence même de la Sécurité sociale, telle qu'était présentée à sa naiss...

De plus en plus, deux mondes se dessinent, créant de la souffrance, du désespoir et de la colère chaque jour qui passe. Vous ne travaillez que pour le premier monde, celui de l'argent, le monde d'en haut. Vous ignorez, vous méprisez le deuxième monde : les abandonnés ; ceux qui triment, qui luttent chaque jour pour se nourrir, payer leurs factu...

Chacune de vos actions va dans ce sens : la baisse de la prestation d'accueil du jeune enfant ; la réforme des aides au logement ; la chasse aux présumés fraudeurs aux prestations sociales ; l'augmentation de la CSG pour les retraités. En revanche, dans la loi pour la confiance dans la vie politique, vous avez décidé le 9 août dernier de suppri...

Pour masquer ces coups bas, vous parlez d'augmentation du pouvoir d'achat et de jours meilleurs en matière d'emploi. Nous ne sommes pas dupes : cela ne viendra pas sous votre règne, car votre méthode pour reconstruire une nouvelle France est mauvaise. Au motif de réformer, vous enlevez l'échelle avant d'avoir construit l'escalier ; vous injecte...

Face à votre projet, le groupe La France insoumise proposera des amendements, sans trop d'illusions, hélas ! Mais nous insisterons car nous considérons que tout citoyen a sa place dans cette société. Personne ne peut être laissé sur le bord du chemin. Vous savez où trouver la richesse pour une meilleure répartition, pour donner du bien-être aux...

Oui, madame, de les comprendre. Apprenez simplement à les aimer de nouveau, à les respecter. La France insoumise combattra votre politique avec la plus grande fermeté, mais toujours dans le respect. Pour conclure, je citerai Victor Hugo : « c'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches ». Mon péi batou fou oussa ban na y emmé...