Les amendements de Jean-Louis Bourlanges pour ce dossier

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Je ferai deux remarques mais très rapidement, car je suis évidemment d'accord avec les propos du ministre. Tout d'abord, je ne voudrais pas que notre assemblée accrédite l'idée que, parce qu'elle a une conception différente de l'utilisation des crédits alloués aux territoires et aux départements d'outre-mer, elle oublie ces populations ou elle...

Nous comprenons la suspicion de nombreux élus de ces territoires, voire de tous, compte tenu de ce qu'ils ont subi par le passé : ils ont donc toutes les raisons de se méfier ou de s'inquiéter. Toutefois, monsieur Ruffin, nous n'acceptons pas que vous nous mettiez en cause simplement parce que nous considérons que l'exonération, dans ces départ...

Je veux ensuite dire à mon ami Gilles Carrez, qui craint légitimement que nous n'allions trop vite – « ton moulin va trop fort » – , que, quand on souhaite réaliser un effort, il vaut mieux procéder d'un seul coup, car il est imprudent de couper la queue d'un chien en plusieurs fois.

De plus, l'opération que nous voulons mener suppose, pour conserver tout son sens, un seuil critique. Les sommes doivent être suffisamment importantes pour que leur reconversion dans l'investissement soit significative, et c'est maintenant qu'il faut agir. De grâce, ne découpons pas cet effort car, si vous le limitez, vous limiterez également l...

En réalité, nul n'est plus conscient que moi de l'histoire de ces populations. Je me rappelle les livres que j'ai lus et qui m'ont profondément marqué. Quand j'avais quinze ans, mon livre préféré était Le Siècle des Lumières, d'Alejo Carpentier : ce livre, qui était lu sur France Culture, racontait toute l'histoire de la révolte de Toussaint Lo...

La comparaison que j'ai faite n'est qu'une métaphore destinée à éclairer l'idée que, lorsqu'on prend une mesure, il ne faut pas multiplier les actes de souffrance. Je refuse donc ce procès que vous m'intentez !

Je comprends que vous disiez tous que vous vous méfiez de nous, parce que vous avez, dans le passé, trop subi pour nous faire vraiment confiance, mais je vous dis malgré tout de nous faire confiance, …