Les amendements de Jean-Louis Bricout pour ce dossier

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La situation semble alarmante : la dette de notre pays va dépasser les 120 % du PIB. Dès lors, la question de sa gestion se pose : croissance, inflation, annulation de la partie détenue par les banques centrales, obligations perpétuelles, maîtrise ou réduction des dépenses publiques, création de recettes nouvelles. La commission Arthuis, créée...

Il n'y a là rien d'étonnant : l'austérité ruine la croissance et le PIB grec a chuté de 25 %. Depuis lors, la troïka elle-même et ses économistes ont reconnu toutes ces erreurs. Par pitié, ne les reproduisons pas chez nous. Je vois quatre leviers pour l'avenir de nos finances publiques. Le premier, le plus important : favoriser la croissance. ...

Nous croyons aussi aux vertus d'une relance par la demande. Nous avons proposé de nombreuses pistes : un revenu universel pour les jeunes ; l'annulation de votre réforme de l'assurance chômage ; la revalorisation des aides aux plus précaires. Bref, financer la consommation de ceux qui consomment, pour que les carnets de commandes se remplissent...

Il est seulement question de renégocier des dettes que l'État doit à sa banque centrale, donc à lui-même. Quand les économistes parlent en réalité de création monétaire, vous répondez en faisant un amalgame avec un défaut total sur l'intégralité de la dette, en prenant au passage le risque d'affoler les investisseurs. Déformer totalement l'argu...

Nous débattons ce soir de la dette publique. C'est un temps fort pour exprimer des convictions politiques, économiques et même philosophiques. C'est aussi un moment consacré à des échanges techniques, certes nécessaires mais pas toujours passionnants, avouons-le, pour les Françaises et les Français. Pourtant, nos concitoyens ne demandent qu'à c...