Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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… mais elle présente un mérite : permettre la confrontation de points de vue différents, comme le veut le débat. Grâce à la désignation systématique d'un contre-rapporteur, nos débats seraient certainement plus sereins, puisque les choses seraient institutionnalisées – je suis convaincu que c'est de nature à vous plaire, monsieur le ministre. ...

Mon collègue Julien Aubert a presque tout dit. Il a néanmoins oublié un épisode majeur au cours duquel les droits de l'opposition ont été bafoués. Souvenez-vous-en : nous étions dans un débat constitutionnel, lorsque le scandale Benalla a éclaté. Une commission a été créée.

Une présidente – appartenant, très légitimement, à la majorité – et un rapporteur – Guillaume Larrivé, excellent à ce poste – ont été désignés. Or le travail de cette commission a été saboté par la majorité.

Heureusement, la commission des lois du Sénat a pu travailler sur la question et aller au fond des choses, notamment grâce à son président, Philippe Bas. En tout cas, là encore, vous n'avez guère fait preuve de l'attention minimale requise à l'égard des droits de l'opposition.

Je suis convaincu, monsieur le président, que vous serez sensible à cet amendement, qui porte sur la charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Ce grand texte, qui plus est européen – tout le monde ici est pro-européen ; qui ne le serait pas ? – , n'a jamais été ratifié par notre pays. Chacun en porte une part de responsabilité, ...

L'environnement, monsieur le ministre, ce n'est pas seulement la nature et les petits oiseaux, qui comptent, certes ; c'est aussi les femmes et les hommes !

Or les femmes et les hommes sont attachés à leurs traditions, à leur culture, à leur langue. Sortons de ce jacobinisme qui nous a trop pénalisés !

Monsieur le garde des sceaux, je n'ai pas sollicité de faire une photo avec le président Macron, mais que les choses soient claires : j'ai du respect pour ses fonctions et pour sa personne. En 2008, nous avons fait une belle réforme constitutionnelle. Comme chacun l'aura compris, la vôtre ne sera pas à la hauteur.

Il n'en faut pas moins aller au bout de la réforme de 2008, qui a créé un référendum d'initiative partagée permettant au peuple et aux députés, sans passer par un accord gouvernemental, de soumettre à référendum des sujets qui leur semblent importants. Peut-être avions-nous été trop exigeants, en 2008, en fixant les conditions de cette initiati...

Le problème de M. Loiseau, c'est qu'il plane ! Effectivement, je dépose des amendements à portée constitutionnelle – sur un projet de loi constitutionnelle ! Vous avez donc parfaitement raison, et j'approuve votre propos. L'amendement que je propose pourrait précisément permettre à nos concitoyens de mettre en avant des sujets environnementaux...

Une fois de plus, je crois en l'expression directe du peuple. Nous sommes évidemment fondés à parler au nom du peuple, mais lorsqu'il souhaite s'exprimer lui-même, le vrai peuple – pas celui que l'on constitue pour qu'il fasse la claque, comme cela a été le cas avec les 150 citoyens choisis pour la convention citoyenne – , il doit avoir la paro...

Monsieur le ministre, je le redis, nous participons à un débat constitutionnel ; cela n'arrive pas tous les jours. Il se trouve que c'est un débat à l'initiative du Gouvernement, dont on peut penser qu'il ira à son terme. C'est donc une occasion que nous devons saisir. C'est sans doute la dernière fois que nous pouvons discuter de ces sujets av...

… où des bretons et des partisans des différentes langues régionales se réuniront pour dire leur attachement à notre culture et pour dénoncer l'attitude du Gouvernement, qui, à chaque occasion, manifeste son hostilité à l'égard des langues régionales. C'est un domaine dans lequel nous avons progressé à certains moments – en particulier en 2008,...

La biodiversité serait souhaitable s'agissant des animaux, mais pas de notre propre culture ? Il faudrait donc s'en tenir à une culture monolithique et jacobine ?

Mes parents ont été élevés dans la langue bretonne, ils ont appris le français à l'école, comme toute leur génération. Cela fait partie de notre patrimoine : il faut non seulement le préserver, mais également faire en sorte qu'il puisse continuer à vivre, à se développer.

Il n'empêche que vous employez des mots très surprenants, ainsi que mon collègue Lambert l'a rappelé. Il se trouve que nos débats sont observés : parmi les messages que je viens de recevoir, il y a quelqu'un, en particulier, qui a été très choqué…

… que vous employiez le mot « baragouiner » pour évoquer les langues régionales. C'est certes un mot de la langue française, mais un mot dégradant pour ceux qui parlent breton.

C'est la réalité ! Monsieur le ministre, je vous demande de sortir de la logique du mépris. Vous pouvez parfaitement présenter des excuses : chacun comprendra que, dans l'énervement, vous ayez prononcé des mots qui allaient au-delà de votre pensée, et je serai le premier à le croire. Il n'en demeure pas moins qu'utiliser le mot « baragouiner »...

Que les choses soient bien claires, monsieur le ministre : je n'ai rien contre vous. Au contraire, je vous ai admiré lorsque, en votre qualité d'avocat, vous avez défendu l'un de mes amis – dont c'est aujourd'hui l'anniversaire. Monsieur le ministre, arrêtez de vous isoler ! On vous qualifie de ventriloque : …

J'attends donc de vous qu'au lieu de fuir le débat, vous ayez du souffle et de l'estomac pour défendre vos positions. J'insiste sur un fait : nous sommes partisans de l'appel au peuple.