Les amendements de Marie Guévenoux pour ce dossier

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Il y a peut-être 10 % des députés de la majorité sur ces bancs, je n'en sais rien ; mais assurément il y a 10 % des Républicains sur les vôtres.

Je tenais seulement à répondre à M. Straumann. Du reste, que vous défendiez les Républicains est intéressant. Cela en dit long sur la teneur des débats.

Les faits dont nous parlons sont graves et choquants, comme l'ont dit les députés de tous les groupes, y compris celui de la majorité, que vous ne pouvez pas mettre en cause sur ce point. C'est aussi pour cela qu'à l'unanimité des groupes, il a été décidé, grâce à l'initiative de la présidente de la commission, de transformer la commission des ...

S'agissant des faits, notre honneur de députés, notre honneur d'élus, c'est de prendre les choses avec dignité et sang-froid. Cela signifie, de la part des députés de la majorité, ne pas vouloir « étouffer », pour reprendre le mot que vous avez employé, l'affaire. C'est bien pour cela que nous avons décidé de la commission d'enquête. Mais cela ...

En réalité, cela fait deux semaines que nous débattons et nous ne sommes pas arrivés à l'article 3 ! Les faits liés à la commission d'enquête se sont déroulés hier, mais il y a eu deux semaines de débat sans aborder l'article 3 !

Si vous pensez que cela ne se voit pas, si vous pensez que les gens ne l'ont pas compris, vous vous trompez !

Cela fait deux semaines que l'on débat de ce texte, alors que l'affaire dont nous parlons a commencé hier ! Cela fait deux semaines que vous êtes bloqués sur ce texte, parce que vous êtes hostiles au projet de loi constitutionnelle, …

… ce qui est votre droit ; parce que vous êtes hostiles aux projets de loi qui seront présentés à l'automne ; …

Vous refusez de voir, en réalité, que notre démocratie est défaillante. Mais le problème, c'est que votre comportement affaiblit le Parlement et la représentation des Français ! Voilà le problème !

Les faits dont nous parlons doivent être examinés, beaucoup l'ont rappelé, de façon sereine et sincère. C'est le choix que nous avons fait en transformant les commissaires aux lois en commissaires enquêteurs. En demandant à auditionner tout de suite le ministre de l'intérieur, vous mettez en cause la légitimité, et l'existence même de cette com...

Jean-Christophe Lagarde l'a bien rappelé. La vérité, c'est que vous ne vous souciez pas de la recherche de la vérité.

Vous cherchez à « faire un coup », à instrumentaliser notre assemblée, à empêcher le déroulement de nos travaux. En clair, vous faites de la politique avec un petit p – très petit, le p…

Depuis le début de nos travaux, dont je rappelle qu'ils ont commencé il y a quinze jours – quinze jours ! – , vous parlez de la « constitution Macron ».

Vous nous expliquez que, pour mieux défendre notre liberté, il faudrait réduire les libertés publiques de manière durable dans la Constitution. Nous, nous pensons que, face à une menace terroriste effectivement très forte, le risque zéro n'existant pas, il faut, non pas jouer avec les peurs des Français, mais les protéger de manière efficace to...

C'est ce qu'autorise la loi SILT, que nous avons adoptée à l'automne dernier. Aujourd'hui, nous faisons face à une menace terroriste, personne ne le nie, qui est très élevée. Toutefois, si nous regardons l'histoire des peuples, ce qui menace la liberté, c'est bien souvent le totalitarisme.

Mais oui, cela vous fait peut-être sourire, monsieur Di Filippo, mais c'est vrai. Et c'est également de cette menace que doit nous protéger la Constitution.

Par ces amendements, vous souhaitez constitutionnaliser les modes de scrutin, pour éviter les débats que nous devons avoir au mois d'octobre.

En 1958, les constituants, les gaullistes, Michel Debré, le général de Gaulle, des personnalités que l'on évoque souvent avec plaisir à la droite de cet hémicycle

Le plus étonnant, c'est que vous semblez penser qu'il n'y a aucun problème, que notre Parlement fonctionne parfaitement bien, …

Nous, nous pensons précisément le contraire ! Nous pensons que nous devons nous réformer, améliorer notre fonctionnement, renforcer notre crédit auprès des Français, …