Les amendements de Nadia Hai pour ce dossier

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Je serai brève car mon collègue s'est déjà exprimé. Je voulais rebondir sur les propos de M. Coquerel et de M. Peu. M. Coquerel se croit de nouveau dans un meeting politique – nous en avons pris l'habitude avec La France insoumise depuis presque plus d'un mois maintenant, en commission spéciale et dans l'hémicycle. Rien ne nous étonne plus de ...

… ils en sont coutumiers. M. Peu nous reproche de comparer deux époques et deux contextes complètement différents : celle de l'instauration du premier système de retraite après-guerre, au moment du plein emploi…

Quant à l'époque actuelle, il y a 1,7 actif pour un retraité. Les époques sont différentes, il faut donc adapter notre système de retraite dans un souci de protection.

Vous nous faites le procès de ne pas protéger, mais c'est pourtant ce que nous faisons avec ce système de retraite : nous protégeons les générations futures et nos enfants. J'ai deux enfants, j'ai envie qu'ils aient accès à ce système de retraite, comme mes parents, mes grands-parents ou moi. Ne vous en déplaise, nous instaurons un système de p...

Je suis extrêmement surprise que chaque défense d'amendement par un des groupes de gauche prenne la forme d'un meeting politique.

Nous examinons un projet de loi de réforme des retraites qui va concerner des millions de Français.

Vous contestez le fait que vous transformez cette assemblée en une salle de meeting politique ? Dans ce cas, pouvez-vous m'expliquer, madame Autain, pourquoi votre amendement no 13578 vise à supprimer l'alinéa 6, l'amendement no 13579 de M. Bernalicis vise à supprimer l'alinéa 6, celui de M. Coquerel, le no 13580, vise à supprimer l'alinéa 6, c...

Je prends la parole uniquement pour la bonne tenue de nos débats. Je trouve vraiment scandaleux les propos que M. Abad a tenus à l'instant : nous devrions le respect à M. Carrez ; en revanche, quand Célia de Lavergne s'exprime, les pupitres claquent, les insultes fusent d'un côté et de l'autre de l'hémicycle, on ne manifeste aucun respect.

Y a-t-il des sous-députés dans cette assemblée ? Je ne le crois pas. Nous avons tous été élus au même titre que M. Carrez, que vous-même, monsieur Abad, ou que quiconque ici. Je ne crois pas qu'il y ait de place pour la misogynie dans cet hémicycle. Il y a lieu de respecter les débats.

Vous voyez, ça continue ! J'appelle, comme le président Mélenchon, au calme et au respect de chacun et chacune d'entre nous dans cet hémicycle.