Les amendements de Philippe Gosselin pour ce dossier

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Le rappel au règlement de Marc Le Fur me paraît tout à fait fondé. Pour enfoncer le clou, j'en formule un à mon tour, sur le fondement du même article 127, auquel il est rarement fait référence. Chacun pourra ainsi apprécier le nouveau règlement. Il importe, pour être pédagogue, de balayer tous les articles qui ont été modifiés il y a presque u...

Toutefois, une loi organique ne peut pas servir à tout et n'importe quoi. En principe, elle pose un cadre général et, au contraire de la loi ordinaire, n'a pas vocation à entrer dans les détails – que l'on soit d'accord ou non avec ceux-ci. C'est pourtant ce nous allons faire ce soir et demain. Le risque d'inconstitutionnalité est donc réel, Ma...

Avec notre collègue Sébastien Jumel, nous mettons le doigt sur une vraie difficulté. J'aimerais que le Gouvernement ou la rapporteure nous éclairent sur cette question très importante.

Je voudrais rebondir sur la question posée par Emmanuelle Anthoine. Si les retraites sont au coeur du réacteur, de nombreux autres aspects du statut social, au sens large, des avocats ne sont pas résolus. Il faut vraiment prendre en compte la particularité de cette profession. Hier après-midi, il a été dit qu'il n'y avait pas de raison de mett...

Les avocats sont des auxiliaires de justice, reconnus comme tels, participant au maillage, à la proximité de la justice. Dans certains départements ruraux, ils constituent le seul point de contact avec le droit, en dehors des notaires et d'autres professions réglementées. Si on les affaiblit, il n'y aura plus d'accès à la justice : voilà l'enje...

Monsieur le président, je salue, comme tous les collègues, votre façon de présider. Je voudrais également saluer l'intervention courageuse de notre collègue Sylla, qui montre qu'au sein même de la majorité, des questions se posent sur le régime autonome des avocats et la transition vers le système universel de retraite. Dire, comme M. le rappo...

Fait nouveau, les avocats jettent leur robe depuis des semaines et des semaines. Ils sont soutenus par l'opinion publique, ce qui n'était pas gagné, car ils renvoient l'image d'une profession un peu bourgeoise, dont les membres ont les moyens. La réalité est évidemment tout autre : cette profession est en train de se paupériser, et de nombreux ...

En effet, ils participent grandement au fonctionnement de la justice, grâce à l'aide juridictionnelle et à leur présence vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans les prétoires et dès la première heure des gardes à vue. Or vous êtes en train de les mettre sur la touche. Les avocats contribuent à la solidarité avec le régime général, à hauteur ...

Nous n'avons pas de ses nouvelles. Comme d'autres, je pourrai dire, avant de monter à l'échafaud : « A-t-on des nouvelles de Me François ? » La réponse est non, et les têtes qui vont tomber sont celles des avocats.

Oui, car vous en êtes le premier signataire, monsieur le président. J'essaierai d'être un bon porte-parole. Force est de constater que le monde des marins est un monde singulier, si ce n'est un monde à part : leur taux de mortalité des marins est hors norme ; leur rythme de vie est atypique ; certains d'entre eux sont rémunérés à la part, ce q...

Je me fonde sur les articles 100 et 58 : on va vous faire un joli mix ! Le groupe Les Républicains ne peut pas accepter les propos inqualifiables du rapporteur

à l'adresse de collègues députés – des élus de la nation, qui ont leur légitimité. On pense ce que l'on veut sur ces bancs – c'est la grandeur de la démocratie – , mais on ne s'adresse pas à une partie de l'hémicycle, à des collègues, en disant : « Vous n'êtes rien » !

C'est inqualifiable, c'est indigne. Reprenez-vous ! Si vous perdez vos nerfs après trois semaines de débat, allez vous coucher, cela fera du bien à tout le monde !

C'est un dérapage incontrôlé de la part du rapporteur, et qui nuit au bon déroulement de nos débats. Second point : que le rapporteur s'amuse à faire de l'humour de mauvais aloi, c'est son affaire, mais nous ne sommes pas dans une salle de gare, ni au café du commerce, ni dans une téléréalité ;

nous sommes dans un débat relatif aux retraites. Je peux vous assurer qu'aucun de nos concitoyens nés en 1975, 1980 ou 1993 n'a trouvé ce trait d'humour particulièrement pertinent !

Quand il s'agit de réformer la vie de millions de nos concitoyens, on ne prend pas le sujet à la légère, avec de l'humour à deux balles ; on débat, quand bien même le débat ne vous siérait pas ! Cela s'appelle être responsable !

Mais si, c'est de la mise en scène ! C'est de la mise en scène, mais c'est du bien mauvais théâtre. Vous êtes en train de nous préparer le recours à l'article 49, alinéa 3 de la Constitution. C'est de la mascarade ! Méfiez-vous, l'arroseur arrosé n'est pas loin !

Vous employez la méthode Coué, c'est bel et bien votre méthode ; mais, en réalité, votre projet de réforme ne correspond en rien aux attentes de nos concitoyens. Nous sommes nombreux à penser qu'une réforme des retraites est nécessaire et même indispensable, du fait du vieillissement de la population et de l'allongement de l'espérance de vie, ...