Les amendements de Philippe Gosselin pour ce dossier

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L'heure de levée de séance approchant, il me revient de conclure, au moins partiellement, ce débat. Nous sommes plusieurs dizaines ici à avoir participé au débat de 2016 sur la proposition de loi d'Alain Claeys et de Jean Leonetti. Quel contraste ! Sur tous les bancs, il y avait alors du respect, de la tolérance et de l'écoute.

La méthode retenue avait pour objectif de faire converger les positions et d'élever le débat. C'est la raison pour laquelle ce texte a été adopté.

Il y a certes eu des abstentions, mais je l'ai personnellement soutenu et Jean Leonetti était l'un des nôtres.

Je disais donc que la loi Claeys-Leonetti avait permis d'élever le débat. Il n'y avait à l'époque ni perdant ni gagnant ; et surtout pas de gestes tels que j'en ai vus ce soir, presque rageurs et victorieux, comme si nous sortions d'un match de football. Des patients, des gens qui souffrent : voilà ce qui nous animait. Ce soir, en réalité, en v...

… le sens de la liberté, sans doute, de la vulnérabilité et de la responsabilité. Oui, il y avait de l'éthique et ce soir, je me demande réellement où elle est passée.

La question de la mort n'est pas nouvelle, elle ne date pas du premier texte de 1978, on l'a rappelé tout à l'heure ; cette question est intrinsèquement liée à ce que nous sommes, à l'être humain. La mort, oui, fait réellement partie de la vie et nous renvoie à notre finitude. C'est donc une des questions les plus existentielles qui soit. Et il...

… et nous aurons, je termine, madame la présidente, au moins, au-delà de nos divergences – fortes, à l'évidence – , réussi peut-être, grâce au présent débat, …