Les amendements de Stéphane Peu pour ce dossier

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Il s'agit de répondre à une double préoccupation concernant l'instruction en famille. Premièrement, les critères d'autorisation doivent être harmonisés le plus possible au niveau national. Il y a en effet un risque, selon les endroits, les situations ou la difficulté plus ou moins grande de tel ou tel territoire, d'avoir des décisions à géométr...

J'interviens à mon tour après m'être exprimé sur le sujet de manière assez claire en commission spéciale. Je n'ai pas pris la parole dans l'hémicycle, mais je le fais ici en réaction à certains discours grandiloquents, visant à donner des leçons, qui ne sont pas les bienvenus dans un débat, par ailleurs, de plutôt bonne tenue. D'abord, je l'ai...

Mais, jusqu'à présent, je constate que les politiques de l'école menées par le Gouvernement ne vont pas dans cette direction. Alors, s'il vous plaît : les effets de manche, un peu, mais il ne faut pas exagérer ! Sinon, mon bureau est ouvert pour rédiger une proposition de loi pour une école publique, laïque et obligatoire et un grand service pu...

qui arrivent devant les classes sans aucune formation pour essayer de pallier cette insuffisance. Dans ma ville, depuis un an, des parents d'élèves font une chaîne tous les matins devant une école pour que les dealers n'y entrent pas

et il n'y a personne pour les aider parmi les pouvoirs publics, ni dans la hiérarchie de l'éducation nationale, ni dans la police. Je vous le dis comme je le vis, et avec plus de douleur que vous ne pouvez l'imaginer. Beaucoup ont cité leur cas personnel. Je vais aussi citer le mien en parlant non comme ancien élève de l'école publique, ce que...

Mais je constate aussi que, quand il a fallu prévoir leur entrée au collège, les trois quarts des parents d'élèves de leur classe de CM2 ont mis leurs enfants soit à l'école publique, mais ailleurs, soit à l'école privée, soit en instruction à domicile. C'est cela, aussi, la réalité de l'école en Seine-Saint-Denis !

L'état de l'école publique en Seine-Saint-Denis – et c'est sans doute vrai ailleurs – fait beaucoup plus pour le discrédit de l'école que les discours séparatistes.

C'est une réalité. On ne peut pas ne pas l'entendre, si l'on veut être cohérent. C'est d'ailleurs la grande critique que je fais à ce projet de loi depuis le début. Contrairement à tous ceux, à commencer par le grand Jaurès, qui nous ont expliqué que, pour que la République reste laïque, il faut qu'elle reste sociale,

vous avez dissocié les deux termes. Ce projet de loi en est l'exemple parfait : il ne comporte aucun volet social, ne fait rien pour la mixité sociale, ne prévoit rien contre l'apartheid urbain, rien contre la ségrégation territoriale.

C'est une loi totalement bancale, et ce caractère bancal se révèle tristement dans le débat que nous avons sur l'école à domicile. Je me suis beaucoup renseigné auprès du préfet, du DASEN – directeur académique des services de l'éducation nationale – , des enseignants et des associations de parents d'élèves qui font l'instruction à domicile. J...

300 000, ce n'est pas l'épaisseur du trait : il y a 1,6 million d'habitants en Seine-Saint-Denis ! Ils ne savent pas, à 300 000 près, combien il y en a ! Tous les hauts fonctionnaires de l'éducation nationale dans le département me disent que le grand problème lié au séparatisme, ce n'est pas l'instruction en famille – je ne voterai d'ailleurs ...

… tous ceux qui sont quelque part, mais on ne sait pas où, et on ne peut pas savoir où parce qu'on ne sait même pas combien d'habitants il y a dans le département ! Le problème, c'est quand vous avez une République aussi affaiblie, des services publics aussi déficients et une école qui n'est pas au rendez-vous de la promesse républicaine. Je l...

ce n'est rien du tout ! Votre loi est bancale et votre article n'est rien du tout. Alors, ne lui faites pas dire ce qu'il ne dit pas, ne nous donnez pas de leçons et venez écrire avec nous une grande loi pour une école laïque, publique et obligatoire.