Les amendements de Ugo Bernalicis pour ce dossier

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il faut supprimer l'ordonnance pénale de Mme Belloubet. Mais notre accord s'arrête là et je n'irai pas plus loin !

En matière de gestion des détentions, j'ai proposé – je ne suis pas le seul – l'adoption d'une loi d'amnistie, qui dépasse l'ordonnance actuelle. Elle ne concernerait pas les élus mais les auteurs de délits actuellement en détention et viserait à repartir sur des bases saines pour, un jour peut-être, atteindre l'objectif de l'encellulement indi...

Elle n'est pas sévère, elle est contraire à l'État de droit ! Mettre des gens en prison sans l'intervention de la justice, il fallait le faire !

Je suis obligé de faire un tout petit peu de mathématiques, monsieur le président, même si c'est un peu pénible ! À vous entendre, la surpopulation carcérale aurait disparu d'un coup de baguette magique : 61 100 détenus pour 61 100 places de détention égale zéro surpopulation carcérale. C'est oublier deux ou trois bricoles, notamment le fait q...

Dans de telles circonstances, on nous explique qu'on va instaurer un état d'urgence sur des bases similaires à celles qui prévalaient en 1955, où il était prévu de le renouveler tous les mois. On s'est dit ensuite que, dès lors qu'on avait modifié les dispositions de l'état d'urgence en matière de terrorisme, on pourrait dorénavant se fonder su...

De très nombreuses mesures que nous évoquons ici et qui vous semblent importantes notamment pour la protection des entreprises n'ont pas été instaurées sur ce fondement, mais sur celui des ordonnances prévues dans le même texte que celui que nous avons voté le 23 mars sur l'état d'urgence sanitaire. Vous pouvez certes vous faire plaisir en disa...

… mais cela m'insupporte ! Des paroles d'experts ? Le mieux est sans doute de vous lire le tweet du Syndicat de la magistrature : « Mme Belloubet. C'est un mensonge, les JLD étaient tout à fait disponibles, avec les pool urgence, pour tenir des débats contradictoires pour les prolongations des DP – détentions provisoires – , à tout le moins au...

Le Syndicat de la magistrature vous tient le même discours depuis le début de la crise sanitaire ! Quand on sait que la surpopulation carcérale est due pour l'essentiel à la détention provisoire dans les maisons d'arrêt, on ne peut que redire que la décision prise pour gérer l'épidémie de Covid-19 était une mauvaise décision. Elle est inexplica...

… en disant que les JLD n'étaient pas disponibles, parce que tout simplement vous n'assumez pas. Mais c'est vous qui avez décidé que les JLD ne seraient pas disponibles pour traiter de la détention provisoire en les obligeant à la prolonger ! Les parquets ont même reçu comme instruction de contester, par le biais du référé-détention, les décisi...

Je ne comprends pas, madame la ministre – ou alors je le comprends trop bien – pourquoi vous n'êtes pas favorable à ces amendements de suppression par lesquels nous demandons d'en rester aux dispositions actuelles de la loi Fauchon. Vous dites que le cadre général est satisfaisant, qu'il n'est pas nécessaire de le changer. Mais quelques minutes...

Je ne comprends donc pas votre position, madame la ministre. J'ai déposé quelques amendements visant à désamorcer la rédaction proposée par la majorité, et donc à revenir à la loi Fauchon et rien qu'elle. Toutefois ils vous feront plaisir puisqu'ils vous permettront de rassurer ceux que vous avez rendus inquiets.

Je trouve que tous ces amendements sont le fruit de craintes légitimes – même si je ne pense pas que les amendements soient légitimes, ni même qu'ils soient opportuns, parce qu'ils risquent d'introduire des biais dans la loi Fauchon, biais qui pourraient aboutir à ce que des personnes qui ont vraiment commis des fautes, mêmes non intentionnelle...

La référence à l'état des connaissances scientifiques est discutable, car il y a tout de même quelque chose de troublant dans la situation actuelle : cela fait plusieurs fois que le Gouvernement, notamment par la voix du Premier ministre et par celle du ministre de la santé, souligne, à propos des masques, qu'à une époque des scientifiques disa...