Les amendements de Alexandre Sabatou pour ce dossier

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Comme Napoléon qui, à son retour d'exil, vola de clocher en clocher de l'île d'Elbe à Notre-Dame de Paris, le Rassemblement national va de victoire idéologique en victoire idéologique, jusqu'à atteindre non pas Notre-Dame mais, je l'espère, l'Élysée en 2027. C'est d'abord grâce à la Macronie, qui a défendu un projet de loi sur l'immigration pl...

Malgré les annonces du Gouvernement, le compte n'y est pas : aucune politique énergétique d'ampleur ne suit les belles paroles sur la réindustrialisation. La désindustrialisation continue, et l'énergie perdue depuis la fermeture honteuse de la centrale de Fessenheim n'a toujours pas été récupérée.

Ce texte demeure néanmoins important, car l'actionnariat salarié instauré par le Rassemblement national empêchera le Gouvernement de démembrer EDF en catimini comme il voulait le faire. Vous n'avez de cesse de répéter dans l'hémicycle que le projet Hercule est enterré, mais nous ne vous faisons pas confiance !

Comment croire un gouvernement qui a bradé Alstom Énergie, Alcatel, Technip et aujourd'hui Atos ? Si demain la Commission européenne lève le petit doigt et vous demande de démanteler EDF, vous vous coucherez sans opposer la moindre résistance, comme à votre habitude, en bons exécutants que vous êtes.

C'est pourtant cet amendement primordial que vous avez, monsieur le rapporteur, décidé d'abandonner. Cette décision est d'autant plus incompréhensible que nous avions, nous, oppositions, réussi à faire adopter cette proposition non pas une, non pas deux, mais cinq fois contre l'avis du Gouvernement ! Vous étiez donc en position de force pour né...

À un article temporaire, préférons une politique de long terme. Sans sortie du marché européen de l'électricité, vous ne retrouverez ni notre compétitivité historique, ni le pouvoir d'achat des Français, sacrifié depuis des années au dogme eurobéat dicté par la Commission de Bruxelles. Loin d'être farfelue, cette solution simple a été adoptée ...

Le pire dans cette histoire, messieurs les rapporteurs, c'est que comme ce fut le cas avec le projet de loi sur l'immigration, vous allez être cocus. Comment pouvez-vous croire que le Sénat renoncera à l'actionnariat salarié ? Vous serez contraints à une quatrième, voire à une cinquième lecture, mais d'ici là le mal aura été fait : depuis 2017,...

Dans ma première intervention sur le sujet, monsieur le rapporteur, j'avais déclaré que vous n'étiez pas responsable des erreurs de votre parti, car vous n'étiez pas encore né lorsqu'il les a commises. Malheureusement, si vous persistez à ne pas retirer vos amendements, vous aurez vous aussi trahi. Beaucoup dans cet hémicycle se réclament du g...

Contrairement à une grande partie de cet hémicycle, nous n'avons jamais transigé avec les intérêts de la nation. Ce texte ne serait jamais allé aussi loin sans nos voix : il doit être voté en l'état. Il est peut-être insuffisant, mais il sera, je l'espère, un premier pas vers le retour de notre champion de l'énergie, la fin de l'Arenh et la so...

Alors que le Gouvernement déclare vouloir encourager l'actionnariat des salariés, il le refuse ici pour EDF – sans doute faut-il y voir la traduction du « en même temps » macroniste ! Vous soutenez qu'il est prématuré de discuter du retour des salariés d'EDF à son capital, mais la première lecture de la proposition de loi est bien antérieure au...

Voté avec les voix du Rassemblement National et des autres oppositions, l'article 2 était la cerise sur le gâteau de cette proposition de loi. En retirant l'actionnariat salarié de ses dispositions, vous ne protégez plus le groupe EDF d'un éventuel démembrement. Vous êtes donc contraint, monsieur le rapporteur, de renommer ce texte, qui a perdu...

La CGT a toujours considéré l'actionnariat salarié comme un leurre capitaliste et, à la recherche du moindre arrangement, vous vous couchez devant elle. Et vous voudriez maintenant nous faire croire que le Gouvernement, qui a tant de mal à trouver de l'argent et qui ponctionne de plus en plus les Français en augmentant les impôts, trouvera l'ar...

Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour supprimer d'un texte un amendement du RN ! Monsieur Brun, il vous a suffi de cinq secondes pour emmener ce texte vers une quatrième, voire une cinquième ou une sixième lecture car, je le sais, les sénateurs, même s'ils n'ont pas beaucoup de courage, ne reculeront pas s'agissant de l'actionnariat salarial. ...

La vérité, c'est que ce texte ne passera pas au Sénat ; il reviendra une fois de plus devant l'Assemblée, et nous serons enfermés dans une boucle temporelle. Vous affirmez être en discussion avec Bercy pour dédommager les actionnaires spoliés, mais Bruno Le Maire ne parvient même pas à boucler son budget. Comment voulez-vous qu'il trouve de l'...

De fait, la majorité l'a dit, honnêtement : ce texte n'est plus le vôtre, plus aucun de ses mots ne vous appartient. Et vous l'acceptez, vous la remerciez de vous aider. Pourtant, vous l'avez vu, nous sommes majoritaires, comme vient de le montrer le scrutin public : nous sommes 174 contre 90.

Bien que nous soyons en position de force, vous avez négocié. Nous aurions pu, pourtant, envoyer un message très clair contre le Gouvernement, qui brade tous nos intérêts nationaux.

Lors de la deuxième lecture, vous avez prié les députés de la majorité de ne pas travestir le texte. En fin de compte, vous n'avez pas eu besoin d'eux : vous l'avez très bien fait vous-même. C'est contre cette politique politicienne, contre ces accords de couloir conclus contre l'intérêt national et l'intérêt des Français, que je me suis engagé.

Rejoignez la majorité ! Du reste, où sont les LR ? Ils se déclarent gaullistes matin, midi et soir, mais ils ne sont pas là pour aider EDF, l'un des héritages les plus importants du général de Gaulle ! Où sont-ils ?

Oui, nous voterons pour. Les Françaises et les Français ne sont pas dupes : ils savent que ceux qui défendent les intérêts nationaux et leur pouvoir d'achat siègent sur nos bancs.

Toutes les mesures que nous proposons le prouvent. Ainsi, la TVA à 0 % sur les produits de première nécessité a été instaurée en Espagne et au Portugal, où elle a produit des effets désinflationnistes très efficaces.