Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

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Il s'inscrit dans la continuité de nos amendements précédents. Quand on aime la France et la République, on aime l'article 1er de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Il y est écrit que « [l]es hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » – nous l'avons tous appris – mais aussi que « [l]es distinctions sociales ne peu...

Je le répète, nos ancêtres disaient qu'il ne saurait y avoir de distinction sociale autre que celles qui sont fondées sur l'utilité commune. Selon vous, selon votre conscience, quel homme, quelle femme vaut 453 fois plus qu'un ou une autre ?

Si vous pensez qu'une telle personne existe, alors je vous le dis solennellement : il n'y a plus de République. Dès lors, que faire ? Il faut prendre des mesures de bon sens, comme celles que nous proposons. Il faut faire en sorte que, désormais, le revenu des salariés soit indexé sur celui des dirigeants du CAC40. Si les grands patrons s'augm...

D'autres nous ont dit : « Nous sommes quasiment au même niveau avec les primes. » D'autres, encore, ont affirmé : « C'est totalement impossible ; cela mettrait l'économie à bas. » Commencez par accorder vos violons ! Pour notre part, nous défendons nos arguments avec fougue, à tel point que certains se disent : « Les rouges arrivent ! »

Pourtant nous ne parlons de rien d'autre qu'une augmentation du SMIC de 12 %. C'est pour le moins raisonnable, sachant qu'en 1968, après une grève générale, le SMIC a augmenté de 35 %.

En 1981, quand François Mitterrand a été élu, il a augmenté le SMIC de 11 %. Quand Jacques Chirac est arrivé au pouvoir, il l'a rehaussé de 4,5 %. Nicolas Sarkozy a fait de même. Les 12 % d'augmentation que nous demandons, une fois mis en regard avec les 6 % d'inflation, ne représentent plus qu'une hausse de 6 %. Notre proposition va à peine pl...

Alors que le pays traverse un moment compliqué, ne soyez pas si sectaires : acceptez de construire des solutions avec nous, acceptez notre main tendue ! Le compromis que nous proposons n'est pas une compromission, mais un juste dû : 6 % d'augmentation du SMIC, c'est quasiment ce que tous les présidents de la République ont fait avant vous. C'es...