Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

21 interventions trouvées.

Merci, monsieur le ministre, pour cet avis favorable. Il y a deux ans, nous avions présenté une proposition de loi en faveur du plafonnement des frais bancaires.

Avant même la crise actuelle, il y avait déjà là un scandale. Nous demandions aussi que les banques nous indiquent les montants perçus sur le dos des clients qui sont estimés à 7 milliards d'euros, même si cela peut être discuté. De toute façon, la situation ne cesse de s'aggraver. À l'époque, monsieur le ministre, je crois que c'était vous qui...

Je ne veux pas remettre en cause votre présidence, qui est compliquée à cette heure avancée, mais l'alinéa 1 de l'article 66, sur lequel mon rappel au règlement se fonde, indique que le président de séance doit inviter les députés à regagner leurs places. Nous considérons – et la situation de note collègue Tanguy en est la parfaite illustration...

…il n'a pas été indiqué clairement avant le vote que chacun regagne sa place. Le ministre Le Maire a prononcé des mots très forts qui vous ont enthousiasmés. Comme certains d'entre nous invoquaient la démocratie, il a souligné que c'était le Parlement qui allait voter de toute façon.

Chers collègues, je crois que vous seriez plus forts si vous acceptiez de participer à un nouveau vote, que vous avez du reste toutes les changes de remporter, plutôt que d'en rester à un vote insincère.

Si vous voulez que le résultat de nos débats soit politiquement clair, et pas seulement conforme au règlement, revotons.

Votre acharnement à refuser de procéder à un nouveau vote et à profiter de la confusion – elle était telle que je n'ai moi-même pas voté – est incompréhensible.

Pour être sereins face aux électeurs, vous auriez tout à gagner à ce que le vote ne soit pas contesté. Je ne comprends pas votre obstination à ne pas reconnaître que nombre d'entre nous n'ont pas participé au vote. Ne vous entêtez pas politiquement dans l'erreur !

Je voudrais que nous défendions collectivement le parlementarisme en prenant garde à une chose : si vous considérez que des arguments retenus par la commission et présentés dans l'hémicycle n'ont pas légitimité à être défendus, c'est l'ensemble du Parlement qui est affaibli.

Trop souvent, depuis quelque temps, des collègues estiment qu'un amendement n'a pas sa place dans le débat, sans même argumenter sur le fond. Nous ne pouvons pas collectivement tolérer cela. Chaque amendement retenu peut être débattu, défendu et critiqué en séance publique. Deuxième point : un collègue a souligné tout à l'heure que les Françai...

Je vous le dis à tous ! Ne souriez pas ! Regardez, vous êtes la démonstration vivante de ce que je dis !

Le simple fait que, sur des sujets aussi sensibles que les oubliés du Ségur, comme les pompiers, vous ayez élevé la voix…

Écoutez, collègues ! J'entends un petit bruit qui monte, et que vous êtes en train d'orchestrer : ce parlement n'aurait pas de légitimité et certains de ses membres feraient de l'obstruction parce qu'ils ne sont pas d'accord avec vous !

Il est tard, mais l'amendement est fort. Nous reprenons l'idée du blocage des prix des produits de première nécessité.

Cela s'est déjà produit et cela a fonctionné. Vous-mêmes y avez recouru, durant la crise du covid-19, lorsqu'il a fallu bloquer le prix des masques. Il faut le faire car certains produits deviennent quasi inaccessibles aux Français. L'adoption de cette mesure efficace permettrait au Parlement de recouvrer ses lettres de noblesse.

Nos débats dans le cadre de l'examen du PLFR concernent le pouvoir d'achat, comme M. le ministre l'a rappelé plusieurs fois. Or le problème du pouvoir d'achat, c'est que le travail ne paie pas suffisamment. Vous qui êtes des élus proches du terrain, vous le savez bien : les salaires sont trop bas. Le salaire considéré comme « minimum », qui con...

Le boucher, qu'il soit d'Auch ou de Bagnolet, a besoin d'une chose : qu'il y ait de la consommation populaire. De plus, avec des salaires si bas, la plupart des gens ne vont pas chez le boucher, mais au supermarché. Si vous voulez défendre les bouchers, votez notre amendement !

Le débat qui s'ouvre sur l'article 1er du présent projet de loi de finances rectificative n'est pas un simple débat budgétaire, même si mes amis reviendront longuement sur cet aspect – la mesure coûte tout de même 3,7 milliards d'euros. Non ! Ce débat, provoqué par la volonté gouvernementale de supprimer la redevance, renvoie à la question démo...

L'indépendance de l'audiovisuel public est une condition de toute vie démocratique et républicaine ; elle ne se négocie pas…

Il serait folie d'affaiblir le service public, de l'abandonner à la concurrence de médias audiovisuels privés qui, disons-le, se trouvent entre les mains de puissances d'argent ; dopés par la publicité et son pouvoir d'injonction, ils formatent les consciences et transforment trop souvent le citoyen en un consommateur, et l'électeur en une pers...