Discussion d'une proposition de loi — Texte n° 2634

Amendement N° 1782 (Irrecevable)

Publié le 23 mai 2024 par : M. Ballard, Mme Cousin, M. Muller, Mme Auzanot, Mme Levavasseur, Mme Lechanteux, M. Beaurain, M. Guitton, M. Chenu, Mme Mathilde Paris, M. Mauvieux, Mme Menache, Mme Jaouen, Mme Lavalette, Mme Robert-Dehault, M. Grenon, M. Taché de la Pagerie, M. Rambaud, M. Frappé, M. Gillet, Mme Ranc, Mme Lorho, M. Ménagé, Mme Parmentier, M. Gonzalez, Mme Da Conceicao Carvalho, M. Chudeau, M. de Fournas, M. Meurin, Mme Lelouis, M. Taverne, M. Meizonnet, M. Bovet, M. Giletti, M. Schreck, Mme Laporte, M. Boccaletti, M. Dragon.

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Texte de loi N° 2634

Article 1er ter

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« Le Gouvernement s’engage à promouvoir, par tous moyens de communication, les soins palliatifs auprès du grand public et des professionnels. Cette promotion inclura des campagnes d’information régulières visant à sensibiliser la population sur l’importance des soins palliatifs, leurs bénéfices pour les patients et les familles, ainsi que les moyens disponibles pour accéder à ces soins. Il communiquera également sur le dispositif des directives anticipées. »

Exposé sommaire :

La loi de 2016 est insuffisamment mise en œuvre, qu’il s’agisse de la généralisation des soins palliatifs ou celle des directives anticipées. Ainsi, 83 % des soignants connaissent mal les dispositions de la loi actuelle et 10 % seulement des personnes rédigent leurs directives anticipées.

Monsieur Alain Claeys, lors des auditions de la commission spéciale, a admis que la loi de 2016 n’est pas suffisamment appliquée. « Seuls 12% de nos concitoyens ont rédigé leurs directives anticipées. La sédation profonde et continue jusqu’au décès n’est pas suffisamment pratiquée dans les unités de soins palliatifs.»

Améliorer la communication médiatique sur les soins palliatifs est essentiel pour éduquer et sensibiliser le public, clarifiant que les soins palliatifs visent à améliorer la qualité de vie des patients atteints de maladies graves en gérant la douleur et en offrant un soutien holistique. Une communication efficace aide également à démystifier les soins palliatifs et à réduire les peurs, en montrant que ces soins ne signifient pas abandonner tout espoir, mais plutôt vivre de manière plus confortable et digne malgré la maladie.

En outre, une meilleure communication peut promouvoir un accès équitable aux soins palliatifs, en particulier pour les communautés marginalisées qui peuvent ne pas être conscientes de ces services. Les médias peuvent informer le public sur les droits et les ressources disponibles, contribuant ainsi à réduire les inégalités en matière de santé. Les familles et les aidants, qui jouent un rôle crucial dans le soutien des patients, peuvent également bénéficier de conseils pratiques et de récits inspirants partagés par les médias.

Enfin, les médias peuvent aider à changer les attitudes culturelles et sociales envers la fin de vie, en rendant les discussions sur la mort et les soins en fin de vie plus acceptables et normalisées. En somme, une meilleure communication médiatique sur les soins palliatifs peut améliorer la qualité de vie des patients et de leurs familles, en favorisant une compréhension plus profonde et un accès plus large à ces services essentiels, au lieu, par méconnaissance, de s'orienter sur la décision de l'euthanasie ou du suicide assisté.

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