Les amendements de Benjamin Lucas-Lundy pour ce dossier

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Il se fonde sur l'article 70, alinéa 2, et sur l'article 100. Mme Bergé a répondu à notre collègue Lachaud sous forme de boutade. Tout à l'heure, pendant les scrutins publics, nous avons entendu des rires. Moi, je n'ai pas le cœur à rire ce soir. Alors qu'on est en train de voler aux Français deux ans de vie en bonne santé, avec une incroyable...

Vous me faites vomir ! Une telle attitude, une telle légèreté pour détruire les droits sociaux des Français, c'est indigne du Parlement !

Oui, encore. Il se fonde sur l'article 70, alinéa 2 et sur l'article 100, à la suite des propos de M. Gosselin qui nous mettent en cause.

Tout à l'heure, avant la levée de la séance, un collègue nous rappelait l'histoire de la gauche qui, peut-être l'ignorez-vous, est plurielle et diverse. Or la gauche a toujours su se rassembler, se dresser, combattre les régressions que vous avez voulu imposer ,

se battre pour les droits sociaux et la protection des plus fragiles. Aujourd'hui, la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale poursuit – unie, comme la gauche l'était hier – ce combat contre vous avec détermination et solidarité.

Qui se fonde à la fois sur l'article 24 de la Constitution et sur l'article 100 de notre règlement, relatif à la bonne tenue des débats.

Madame la présidente de la commission des affaires sociales, ce qui est fort de café, c'est de recevoir des leçons en matière de maintien, ou de respect du Parlement, ou des procès en obstruction, de la part de ceux qui n'ont pas moufté quand un membre du Gouvernement a dit hier qu'il n'avait pas de comptes à rendre à la représentation national...

Sur le fondement de l'article 1er de la Constitution – « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. » Chers collègues, cette réforme aura été adoptée avec brutalité vis-à-vis du pays, par l'intermédiaire d'un véhicule législatif antidémocratique, inadapté à un débat d'une telle ampleur. Elle privera les Française...

Messieurs les ministres, vous pouvez apaiser le pays, uni contre votre réforme ; vous pouvez revenir à la raison, respecter notre démocratie. L'Assemblée ne le pourra pas. Il ne nous reste que six minutes pour délibérer, car vous avez choisi un calendrier parlementaire contraint. Messieurs les ministres, respectez les principes républicains et ...

Vous avez raison, monsieur le ministre délégué, il faut écouter les organisations syndicales : elles vous appellent unanimement au retrait de cette réforme.

à cause duquel lequel vous avez décidé d'unir le pays contre vous et de paralyser le débat parlementaire et social pendant plusieurs semaines ? À cette question vous avez une réponse : les Français, auxquels vous infligez deux ans ferme de plus au travail, deux ans de privation de bonheur.

Quant à notre réponse, elle vient d'être esquissée par Matthias Tavel qui vous citait cette tribune des millionnaires – vous constaterez que nous sommes rejoints par des gens qui n'ont pas coutume d'être de notre côté. Je poursuis la citation que notre collègue n'a pas pu finir de lire : « Alors que le monde a traversé d'immenses souffrances ce...

Alors, monsieur le ministre délégué, collègues de la majorité, madame la rapporteure générale, écoutez les millionnaires, taxez-les et préservons les Français de deux années de plus au travail, de deux années de souffrance ,

laissons-les se réparer après une vie de labeur, se reposer, s'engager dans les associations, s'occuper de leurs petits-enfants… bref, faisons le choix du bonheur et du repos.

Au cours de ce débat, vous avez énoncé beaucoup d'arguments ringards évoquant la réussite des milliardaires et le mérite de ceux qui gagnent de l'argent simplement en dormant, prétextant toujours le travail. Je vous propose de nous projeter dans l'avenir – en réalité un avenir déjà très présent – et d'intégrer à la réflexion sur le financement...

Peut-être accepterez-vous de faire cotiser ceux qui ne sont pas du nombre de vos électeurs, à savoir les robots, plus précisément les machines qui remplacent des travailleurs, donc des cotisants. Comme je me doute que je ne vous convaincrai pas seul, je citerai Bill Gates, qui vous plaît sûrement – il est milliardaire. Il propose de taxer les ...

Madame la rapporteure générale, ce n'est pas R2D2 qui cotisera, mais son patron, pour compenser l'emploi supprimé d'un Ewok. Plus sérieusement, la question n'est pas celle d'une idée théorique dans votre religion de la création de richesses par un dieu du marché à la main invisible ; nous essayons simplement de nous adapter à la réalité des mut...

En entendant les argumentaires de la rapporteure générale et de Nadia Hai, j'ai tout de même le sentiment que la section éléments de langage de McKinsey était en grève aujourd'hui.

Vous affirmez, madame la rapporteure générale, que les gens veulent que nous discutions de tel ou tel article. Or la réalité, nous l'avons entendue aujourd'hui dans la rue : les gens veulent le retrait de votre réforme. Ils veulent la justice et le partage, et nous sommes au cœur de ces enjeux avec ces amendements. Ainsi, pardonnez-moi, mais l...

Nous déposons des amendements, nous les présentons, nous débattons librement d'un sujet essentiel. Et à qui la faute, madame la rapporteure générale, si le temps du débat est trop réduit ? Qui a choisi ce véhicule législatif et refusé d'ouvrir des séances supplémentaires le week-end dernier ? C'est vous !