Les amendements de Boris Vallaud pour ce dossier

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Madame la présidente, madame la Première ministre, je n'avais pas prévu de prendre la parole, mais je voudrais dire, avec solennité et gravité, que, dans cet hémicycle et partout en France, l'antisémitisme n'est pas une opinion : c'est un délit qu'il faut combattre sans relâche.

Il est mal venu ici de décerner des brevets. Ce combat doit être celui de tous les républicains authentiques, de tous les démocrates, de tous ceux qui sont attachés à la justice et au droit.

Madame la Première ministre, je voudrais vous dire que vous aurez toujours à vos côtés ceux qui détestent la haine et l'antisémitisme. Ils se trouvent sur l'ensemble des bancs – je l'espère – et, en particulier, sur ceux de la gauche.

Trouvez des alliés, n'inventez pas des adversaires. L'antisémitisme est notre combat commun, celui de tous les républicains. Soyons ensemble : le pays n'a pas besoin de division sur ce sujet-là !

Madame la Première ministre, c'est devant les tribunaux que doivent être traduits les antisémites. S'il y en a, qu'ils le soient et nous serons à vos côtés.

En attendant, je crois que vous ne serez pas en désaccord avec moi : je demande de l'apaisement dans le pays, comme dans cet hémicycle, et une union sacrée sur tous les bancs contre ce fléau absolu.