Les amendements de Charlotte Leduc pour ce dossier

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Nous sommes aujourd'hui appelés à nous prononcer sur le projet de loi de programmation des finances publiques pour la période 2023-2027. Je ne vais pas faire durer le suspense longtemps. Le groupe LFI – NUPES combat ce texte depuis son premier passage en commission ; malgré nos amendements, malgré son rejet par la commission des finances et mal...

Nous l'avons dit à maintes reprises, ce texte ne fait que programmer l'austérité pour les cinq années à venir, en prévoyant de contenir la croissance des dépenses publiques à 0,6 % par an, soit bien moins que la croissance tendancielle des dépenses publiques qui s'établit à 1,35 % par an. Le Gouvernement fait le choix de la dégradation continue...

Alors on baisse le rideau : « 49.3, the end. » Mais quel dommage pour vous : dans l'épisode « Loi de programmation des finances publiques », vous n'avez pas la main. Pas de 49.3 à gaspiller sur ce texte car celui-là, vous souhaitez le garder sous la main, prêt à être dégainé pour passer en force votre réforme des retraites dont personne...

Quand nous refusons majoritairement, en séance, l'article 13 qui visait à plafonner les concours financiers de l'État aux collectivités territoriales, nous, députés de la NUPES, disons non à l'austérité. Quand nous rejetons majoritairement l'article 23 qui prévoyait de contraindre ces mêmes collectivités à réduire leur budget de fonctionnement ...

Quand nous rejetons l'article 11 qui contraignait fortement les possibilités de recrutement de nouveaux agents publics en cas de besoin, nous, députés de la NUPES, disons non à l'austérité.

Quand, enfin, nous supprimons majoritairement les articles 17, 18 et 19 par le biais desquels vous entendiez réaliser des économies sur les dépenses d'assurance maladie, nous disons non et encore non à votre austérité mortifère.

À quoi sert dès lors votre projet de loi, maintenant que nous en avons rejeté la plupart des articles emblématiques ? À rien ou à pas grand-chose. Ce n'est plus qu'un texte bancal, détricoté, mais qui reste déprimant dans sa réclamation mécanique d'une austérité inconséquente et absurde. Ce projet est déjà caduc et il l'était même d'emblée car,...

Nous vous avons proposé tant d'amendements pour sortir de l'austérité, pour réarmer nos services publics face aux défis collectifs qui nous attendent ou encore pour faire en sorte que le retour à l'équilibre budgétaire soit obtenu par un renforcement de la progressivité fiscale et non par des économies qui pénalisent les plus fragiles. Vous ne ...

Aujourd'hui, c'est vous les irresponsables qui, seuls, sans majorité, continuez à foncer droit dans le mur, à vous enfoncer dans l'inaction sociale et climatique avec un enthousiasme hautain et une orgueilleuse certitude.

L'amendement propose en effet de créer une loi de programmation pluriannuelle des financements pour la transition écologique, car nos objectifs en matière climatique demandent une transformation en profondeur de notre économie. Il nous faut programmer et accompagner cette transformation si nous voulons la rendre effective. Le Président de la R...

L'article 11 tend à plafonner les autorisations d'emplois de l'État. Encore une fois, s'agissant des opérateurs en particulier, on acte tranquillement, comme pour l'école, comme pour l'hôpital, qu'on n'a pas besoin d'emplois supplémentaires. Vous parliez de modulations, mais ici il s'agit de plafonnement : on bloque les embauches dans ces serv...

Cet article prévoit de ramener le déficit public de 5 % aujourd'hui à moins de 3 % en 2027. Or il a plusieurs fois été dit sur ces bancs que la croissance serait nulle en 2023, comme l'affirment la Banque de France et le Haut Conseil des finances publiques, et comme vous continuez de le nier contre toute évidence.

Faute de croissance, le recul du déficit public ne peut s'obtenir qu'en augmentant les recettes de l'État ou en diminuant ses dépenses. Laquelle des deux options choisissez-vous ? Nous en avons discuté hier : puisque vous refusez de mettre à contribution les plus riches et les grandes entreprises, puisque vous persistez à vouloir leur faire des...