Les amendements de Christine Pires Beaune pour ce dossier

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Voilà, nous y sommes : nous allons clore la discussion sur le paquet pouvoir d'achat avec le vote définitif sur le projet de loi de finances rectificative. Malheureusement, je crains qu'en réalité nous n'ayons rien réglé : croyez-moi, les difficultés seront toujours là à l'automne, car à des problèmes structurels vous répondez par des mesures c...

Je tiens néanmoins à vous alerter dès aujourd'hui, monsieur le ministre : comme je l'ai écrit à votre cabinet, le taux de 25 % de baisse de l'épargne brute entre 2021 et 2022 retenu comme critère d'éligibilité me paraît trop élevé et je crains que cette mesure ne touche que peu de collectivités. Toutefois, nous aurons l'occasion d'en discuter p...

Quant au code du travail, permettez-moi de citer la sénatrice Christine Lavarde, appartenant au groupe Les Républicains, qui s'est exprimée ainsi hier soir : « Nous assumons parfaitement de mettre un coin dans les 35 heures en laissant la liberté aux salariés de convertir les jours de RTT non pris en salaire. »

En réalité, vous ne laissez aucun choix aux salariés. Pour la plupart, ils renonceront aux RTT qui sont pourtant durement gagnés, car s'ils en ont, c'est qu'ils bossent 40 heures par semaine ou plus, et parfois la nuit.

Autrement dit, ce repos leur est nécessaire. Toutefois, parce qu'ils voudront maintenir à tout prix leur pouvoir d'achat et parce que vous leur refusez une augmentation des salaires, ils n'auront d'autre choix que de renoncer à leur temps de repos. Je veux également revenir sur des propositions des groupes Les Républicains et Rassemblement nat...

… ou encore à substituer à la prime exceptionnelle de 100 euros pour tous les minima, une prime de 150 euros pour les seuls bénéficiaires de la prime d'activité. C'est vraiment méconnaître le public qui survit grâce au RSA. Connaissez-vous le nombre d'agriculteurs qui perçoivent le RSA, tout simplement parce qu'ils ont peu de revenus ? Je fais ...

Je ne reviendrai pas sur la suppression de la contribution à l'audiovisuel public, à laquelle nous nous sommes farouchement opposés au nom de l'indépendance du secteur. Monsieur le ministre, il nous faut une réforme concertée, en vue de laquelle nous faisons des propositions que vous devez écouter ; il n'y avait aucune urgence à cette suppressi...

Après l'Agence internationale de l'énergie, après la Commission européenne, après le secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), c'est au tour du secrétaire général de l'ONU d'appeler les États à taxer les surprofits !

Voilà ce qui résume votre politique qui en devient caricaturale. On s'en prend aux chômeurs, aux bénéficiaires des aides personnelles au logement (APL), du RSA, de l'aide médicale de l'État (AME) et aux smicards, tandis qu'on dorlote les grands patrons à coups de suppression de l'ISF et de cadeaux fiscaux. Le « quoi qu'il en coûte » était indis...

Le projet de loi de finances rectificative a non seulement pour but de corriger la loi de finances initiale pour 2022, devenue largement caduque, mais également d'inscrire les nouvelles dépenses décidées dans le cadre du projet de loi sur le pouvoir d'achat adopté ce matin. Corriger la trajectoire de nos finances publiques s'avère nécessaire c...

En fait, en diminuant les ressources de l'État, vous creusez inutilement le déficit public et la dette : 12 milliards d'euros supplémentaires sont inscrits dans ce budget pour faire face aux intérêts d'emprunt, c'est vertigineux ! Appauvrir l'État, voilà depuis cinq ans le fil rouge de votre politique ! À écouter la Première ministre, cela va c...

C'est offrir moins de sécurité, moins de soins, moins d'éducation. Nous ne cautionnons absolument pas cette politique libérale qui vise à affaiblir l'État. Par ailleurs, la Cour des comptes a jugé vos prévisions « optimistes » et le Haut Conseil des finances publiques s'inquiète de vos prévisions « peu fiables ». Peu fiables en matière de croi...

Le présent projet de loi a pourtant pour ambition d'être le pendant du projet de loi protégeant le pouvoir d'achat. Si certaines mesures sont bienvenues, derrière les effets d'annonce, les faux-semblants demeurent. Faux-semblant, le triplement de la prime de partage de la valeur – ancienne prime Macron – dont un faible nombre de Français seule...

Vous contribuez ainsi à augmenter les déficits de la protection sociale, ce qui vous permettra ensuite de diminuer les dépenses sociales en raison du déficit que vous aurez vous-mêmes creusé ! Faux-semblant également que la revalorisation des minima sociaux, des allocations, des bourses universitaires. La revalorisation à hauteur de 4 % est év...

Les Français méritent mieux que cette opération « pièces jaunes », une mesure superficielle pour le pouvoir d'achat, mais dangereuse pour l'indépendance de l'audiovisuel public. Il faut bien entendu revoir l'assiette de la redevance, mais il est essentiel pour nous que le financement de l'audiovisuel public conserve sa dimension citoyenne.

En définitive, ce projet de loi de finances rectificative propose le strict minimum, une simple rustine quand la hausse des prix bouleverse la vie des familles les plus fragiles. Les Français attendent des réponses fortes à cette inflation qui s'installe et qui dure. Des millions d'entre eux se demandent chaque jour comment nourrir leurs enfant...

et l'engagement de négociations pour une revalorisation globale des salaires. Les Français ne veulent pas l'aumône sous forme de primes, ils ne veulent pas seulement « s'en sortir » : ils veulent vivre, vivre dignement de leur travail. Il y a donc urgence, et les réponses du Gouvernement ne sont pas à la hauteur des attentes des Français ni de...

Sur la base de l'article 50, alinéa 5, j'aimerais que vous nous indiquiez, madame la présidente, comment vont se dérouler nos débats. L'ordre du jour prévoit des séances jusqu'à dimanche, j'entends dire que les débats pourraient reprendre lundi après-midi. Mais certains d'entre nous ont des possibilités de transport limitées pour rentrer en cir...