Les amendements de Clémentine Autain pour ce dossier

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Pendant combien de temps encore les femmes atteintes d'endométriose devront-elles attendre sept ans en moyenne avant d'obtenir un diagnostic médical ? Combien de rendez-vous à s'entendre dire que « c'est dans la tête », que « les règles, ça fait mal », qu'il n'y a rien d'anormal à souffrir d'un rapport sexuel, « un Doliprane et ça passe » ? Com...

…pour apporter des réponses au légitime besoin des femmes de s'émanciper. Le Rassemblement national veut, par cette proposition de loi, installer un écran de fumée devant son histoire, ses valeurs, son programme qui s'opposent à la liberté des femmes.

Si le parti de Marine Le Pen fait mine aujourd'hui de s'occuper de l'endométriose, c'est pour mieux camoufler son projet, qui est fondamentalement opposé aux droits des femmes.

Je me souviens de votre absence, de votre silence, quand nous avons voté ici même, le 13 janvier 2022, à l'unanimité, à mon initiative, au nom de mon groupe parlementaire,…

…une proposition de résolution pour que cette maladie, qui touche 2 millions de femmes en France, entre dans la liste des affections de longue durée, la liste ALD 30. Le Rassemblement national, c'est le refus d'inscrire l'IVG dans la Constitution

L'une de ses députées compare même l'IVG à un « génocide », pendant que d'autres parlent d'« IVG de confort » et proposent de le dérembourser. Le Rassemblement national, c'est le refus de condamner la Pologne, qui a rendu le droit à l'avortement quasiment inaccessible.

Ce que veut le Rassemblement national, c'est la fin du ministère dédié à l'égalité entre les femmes et les hommes ,

Nous ne sommes donc pas surpris de découvrir aujourd'hui une proposition de loi qui n'est ni faite, ni à faire. Elle ne correspond ni aux besoins des femmes, ni aux attentes des associations, puisqu'elle ne prévoit pas l'inscription de la maladie dans la liste ALD 30, qui permettrait aux femmes d'être automatiquement totalement exonérées du tic...

En se contentant de créer un nouveau statut d'affection de longue durée pour l'endométriose qui viendrait s'ajouter à l'accès au statut de travailleuse handicapée, le texte n'est donc qu'une très mauvaise copie de notre propre proposition, voire un moins-disant en matière d'arrêts de travail.

Il y a pourtant urgence à agir sur ce qui constitue un enjeu majeur pour la santé publique et les droits des femmes. Si le RN a pu déposer cette proposition de loi, c'est parce qu'en n'appliquant pas ma proposition de résolution, pourtant adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale, le Gouvernement a ouvert une brèche dans laquelle l'extrêm...

Quel mépris de haute volée pour les députés, y compris ceux du groupe Renaissance qui avaient soutenu cette volonté de faire un véritable pas en avant dans la prise en charge de l'endométriose !

La demande était pourtant simple et claire : inscrire l'endométriose sur la liste ALD 30 par la voie d'un décret pris par le Gouvernement, puisqu'il est impossible de faire autrement. On nous a répondu que ce n'était pas possible, que ce serait trop compliqué compte tenu de la diversité des pathologies que la maladie peut entraîner – que je ne ...

Les arguments technocratiques ne sont pas une réponse pour les femmes qui attendent en souffrant ! J'ai l'impression – et je sais que je suis loin d'être la seule – que le refus d'inscrire l'endométriose sur la liste ALD 30 est une affaire comptable, puisque cette liste représente aujourd'hui la plus grande part des dépenses de la sécurité soc...

Vous nous répondez que vous avez une stratégie nationale, mais voilà tout ce que l'on n'y trouve pas : des moyens importants pour favoriser la recherche, diminuer les délais d'établissement d'un diagnostic, améliorer la formation des personnels et réduire les inégalités territoriales de prise en charge.

Si cette proposition de loi du RN n'a aucun sens, qu'est-ce qui vous empêche, monsieur le ministre, d'en mettre en œuvre une autre ?

C'est précisément pour cela que nous refusons d'amender la présente proposition de loi ; ce, pour deux raisons.

La première, c'est qu'il s'agit d'une opération de pure communication visant à masquer la réalité de votre projet politique, qui est opposé aux droits des femmes.

Ensuite, cette proposition de loi n'est ni faite ni à faire : elle ne correspond ni aux besoins des femmes ni aux demandes des associations.

Ni sur les amendements du Rassemblement national, ni sur ceux déposés par Les Républicains. Il est d'ailleurs significatif que ces derniers soient le seul groupe politique à avoir décidé d'amender la proposition de loi du Rassemblement national.

C'est déjà, en soi, un fait politique. Nous n'entrerons pas dans cette logique et nous voterons contre les deux articles.