Les amendements de Danièle Obono pour ce dossier

18 interventions trouvées.

Il est assez gonflé d'expliquer que les cabinets de conseil nous auraient permis de faire face à la crise covid et de remédier aux manques de l'administration, alors que ces mêmes cabinets conseillent à tous les gouvernements, depuis des décennies, de se déprendre de toute l'expertise, de toutes les compétences qui ont fait pendant très longtem...

S'il est une chose que la crise sanitaire a montrée, c'est la folie absolue des gouvernements néolibéraux, qui ont affaibli le secteur public et amoindri ses capacités de réaction rapide ,

alors que nous disposions d'ingénieurs, de techniciens et d'un savoir français jouissant d'une réputation internationale. Le problème n'est donc pas seulement l'usage excessif des cabinets de conseil, mais aussi l'idéologie qui, en favorisant le recours à ces cabinets, a sonné la charge néolibérale et affaibli le service public.

Les cabinets se sont ainsi créé un marché et l'externalisation a montré ses limites absolues au moment de la crise sanitaire. Voilà pourquoi, comme le propose l'article 8, il faut réaliser une cartographie des ressources et des besoins de chaque ministère afin de pouvoir prendre les décisions qui s'imposent en fonction des situations. Nous défe...

Il y va de la souveraineté de notre État. Tous les démocrates et républicains devraient partager cet objectif.

Par cet amendement, nous souhaitons renforcer l'expertise du service public. Celui-ci a en effet subi une casse, liée notamment aux politiques d'externalisation toujours en cours et auxquelles il faut mettre fin. La révision générale des politiques publiques (RGPP) a entraîné une réduction uniforme de la capacité de l'État dans l'ensemble de se...

Cet amendement gouvernemental est un criant aveu : un aveu de la collusion de la Macronie avec les cabinets de conseil et de votre volonté effrénée de maintenir la rente de vos amis, McKinsey et les autres, qui se gavent d'argent public.

C'est aussi un aveu de votre hypocrisie : au nom de l'assainissement de nos comptes publics, vous nous infligez une austérité sans fin. Mais lorsqu'il s'agit d'analyser les possibilités d'économies véritables, bénéfiques pour le pays, vous préférez rester dans le flou ! L'hypocrisie consiste à être faible avec les forts, les cabinets de conseil...

L'hypocrisie, c'est de nous expliquer que vous vous sentez libres vis-à-vis du Sénat et qu'il s'agit aussi pour l'Assemblée nationale d'être autonome.

Vous ne teniez pas le même discours il y a quelques mois, quand vous vous êtes alignés en faveur d'une orientation xénophobe et raciste …

…du projet de loi destiné à contrôler l'immigration, sachant pertinemment qu'une bonne partie des mesures de votre deal réactionnaire était contraire à la Constitution !

Vous avez assumé ce texte anticonstitutionnel, vous êtes allés au bout de votre projet réactionnaire ! Cet amendement est la marque de votre hypocrisie. Vous ne travaillez pas dans l'intérêt de la population !

Ce rappel au règlement se fonde sur le troisième alinéa de l'article 70, portant sur les mises en cause personnelles.

…alors que l'intervention de Frédéric Mathieu portait sur le respect de nos propres règles de déontologie.

…et M. Maillard a fait référence aux heures les plus sombres de notre histoire : il compare donc des députés à qui l'on demande de respecter des règles de déontologie aux victimes de l'occupation nazie. C'est absolument inadmissible !

Les promesses n'engagent que celles et ceux qui y croient : une nouvelle fois, comme le montre la position du Gouvernement, vous revenez sur ce qui semblait faire l'objet d'un accord en commission. Je veux revenir sur un point sous-jacent à plusieurs interventions. Certains orateurs donnent l'impression que l'administration ne possède ni l'exp...

Peut-être est-ce le signe d'une méconnaissance du travail des différentes directions de l'administration ? Sachez, collègues, qu'il existe, aussi bien dans l'administration centrale que dans celle des collectivités, des techniciens et des ingénieurs capables de répondre à des crises.

Encore heureux ! Certes, l'expérience de l'épidémie de covid a été un désastre, mais il résulte des choix du gouvernement, puisqu'il avait été décidé d'arrêter de financer les programmes de recherche, ceux-là mêmes qui nous auraient aidés à faire face à la crise. C'est bien un choix politique que de ne pas consacrer des moyens suffisants à la r...