Les amendements de Danielle Brulebois pour ce dossier

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Il tend à préciser le rôle et les missions du médecin généraliste en indiquant qu'il est « le seul responsable du parcours de soins de ses patients ainsi que de l'adressage vers le second recours », c'est-à-dire vers le médecin spécialiste. Le médecin généraliste est la clef de voûte du parcours de soins coordonnés. Bien au-delà de son rôle de...

Il reprend la disposition, prévue par l'article 2, visant à permettre un accès direct aux masseurs-kinésithérapeutes, tout en précisant l'articulation entre le suivi médical par le médecin traitant et la prise en soins effectuée sans prescription médicale par les masseurs-kinésithérapeutes.

Si je me réfère aux CPTS que je vois fonctionner dans le Jura, les CPTS ne sont pas des structures formelles ou administratives ; elles correspondent à un véritable projet. Pour que leurs statuts soient validés, le coordonnateur doit réaliser un travail de terrain considérable : il consulte tous les professionnels de santé qui souhaitent faire ...

Je reviens sur le numerus clausus qu'évoquait M. Neuder. Certains semblent découvrir aujourd'hui les conséquences de trente ans de politique de santé.

Mais oui, c'est la réalité ! En effet, la crise est patente, nous manquons de médecins, mais ce n'est pas en défilant dans les rues, comme l'ont fait 1 000 personnes à Lons-le-Saunier la semaine dernière, qu'on va y remédier. Nous, nous agissons ! C'est cette majorité qui a supprimé le numerus clausus en 2020.

C'est cette majorité qui recrute 20 % de médecins de plus tous les ans, il faut quand même le rappeler !

Le numerus clausus était une bêtise, il faut bien le reconnaître. Mais personne ne veut le reconnaître.

La suppression de l'obligation de garde des médecins libéraux était une autre mauvaise décision, prise en 2002 par le ministre Jean-François Mattei.

Mon amendement vise à rétablir le principe d'une obligation de garde limitée pour les médecins généralistes, selon des modalités fixées contractuellement avec les agences régionales de santé. Elle pourrait par exemple être organisée en coordination avec les pharmacies de garde. Puisqu'il y a un pharmacien de garde, pourquoi n'y aurait-il pas un...

On assiste à une érosion de la permanence des soins et le volontariat n'est pas suffisant. C'est ce qui engorge nos urgences. Dans vos propos, monsieur le ministre, il me semble entendre que la revalorisation des actes médicaux pourrait être liée à un engagement en matière de gardes. Pourriez-vous le confirmer ?

Le tarif de la consultation des médecins généralistes est fixé à 25 euros. Mais, nous le savons, il existe des écarts de rémunération importants, d'une part, entre les spécialistes et les omnipraticiens, d'autre part, entre les professionnels relevant du secteur 1 et ceux relevant du secteur 2. De ce fait, on a multiplié les dispositifs incitat...

L'amendement n° 69 est défendu. S'agissant de l'amendement n° 67, je voudrais dire deux mots sur les médecins généralistes, qui ont besoin qu'on les conforte dans leur rôle, essentiel dans notre système de santé. Ils s'interrogent en effet sur leur avenir, sur l'évolution de leur métier et de leurs missions. Nous avons fait beaucoup évoluer le...

Il vise à conditionner l'adressage au second recours à une consultation ultérieure d'un médecin généraliste, afin d'assurer la pertinence des soins prescrits, ainsi que la cohérence et la qualité du parcours de soins pour les patients. En outre, les soins de second recours sont des soins dispensés par des médecins spécialistes et les hôpitaux l...

Je propose que l'ouverture de l'accès direct aux infirmiers en pratique avancé soit subordonnée à leur exercice au sein d'une structure de coordination de proximité, condition indispensable à un véritable travail collaboratif entre professionnels de santé. Il faut donc exclure cette ouverture dans les communautés professionnelles territoriales ...

Je retire mon amendement au profit de celui de Mme la rapporteure, puisque celle-ci vient d'apporter la garantie que la coopération dans les CPTS sera confortée. Ces communautés fonctionnent très bien et ont permis une coopération qui redonne du sens à la mission de tous les soignants qui travaillent ensemble, en remettant le patient au centre ...

Il s'agit de « protocoliser » davantage la coordination entre le médecin traitant et l'IPA, afin de garantir un fonctionnement optimal de leur binôme dans le suivi de leur patientèle.

La spécialisation générale des IPA de deux ans est insuffisante car le champ médical complet est trop vaste. Nous proposons une spécialisation pour l'exercice avancé, à l'image de la spécialisation Action de santé libérale en équipe (Asalee), qui fonctionne très bien.