Les amendements de David Guiraud pour ce dossier

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Sincèrement, un ministre ou une administration devrait éprouver de la honte à affirmer qu'un ministère a besoin d'une aide extérieure concernant des éléments techniques.

De même qu'il n'appartient pas à McKinsey, ni à aucun cabinet extérieur, mais au ministère de la santé, de définir une politique de santé, il n'appartient pas à un cabinet extérieur de définir une politique écologique. C'est du ressort du ministère de la transition écologique.

Néanmoins, le groupe LFI – NUPES est en désaccord avec cet amendement, parce que son dispositif laisse entendre qu'il faudrait seulement supprimer des financements, or nous avons besoin d'augmenter massivement les crédits de ce ministère pour qu'il soit capable de conduire sa politique de A à Z. Peut-être un jour faudra-t-il – et c'est ce qui m...

Sur le fondement de l'article 54, alinéa 5, madame la présidente. Même si notre discussion est intéressante, je pose la question de l'intérêt du débat car il reste encore 2 000 amendements à examiner. En commission, nous avions réglé le problème en passant très vite sur tous les amendements. Aujourd'hui, en séance publique, nous n'avons pas de ...

Il suffit de constater que la discussion des amendements est très souvent accompagnée d'un brouhaha continu qui marque le désintérêt de nombreux collègues.

C'est la raison pour laquelle je souhaite que nous ayons une discussion claire sur les conditions mêmes dans lesquelles se déroulent nos débats. Pourquoi est-elle nécessaire ? Parce qu'un membre du Gouvernement a annoncé ce matin à la télé que le 49.3 serait « probablement » activé demain. Interrogé sur le même sujet lors de la séance de quest...

…mais je préfère être honnête avec vous : que le Gouvernement se montre plus clair sur l'avancée de nos débats devant les médias que devant la représentation nationale, je trouve que cela pose problème. Faites-en ce que vous voulez mais vous-même, vous êtes bien conscients de ce problème.

C'est un rappel au règlement sur le fondement de l'article 70, alinéa 3, concernant la mise en cause de notre groupe. Vous utilisez la figure de M. Benzema pour nous attaquer, mais pour nous ce n'est pas une insulte, pour la simple et bonne raison que M. Benzema est arrivé en 2010 en Espagne, il y a vécu, ce n'est donc pas un exilé. Il aurait p...

Mon intervention se fonde sur l'article 100, relatif à la bonne tenue des débats. Nous vous demandons de bien réfléchir au signal que vous envoyez au pays. Hier, la Première ministre Élisabeth Borne déclarait, à propos des salariés en grève,…

…qu'ils devaient « respecter l'accord majoritaire et ne pas bloquer le pays ». Nous ne vous demandons rien d'autre que de respecter l'accord majoritaire au sein de l'Assemblée nationale…

Ne vous enfermez pas dans le syndrome de la forteresse assiégée, monsieur Le Maire, quand vous déclarez que nous nous serions mis d'accord pour voter des amendements pour le seul plaisir de battre le Gouvernement ! Non. Lorsque nous votons un amendement relevant la valeur du ticket-restaurant, ce n'est pas pour battre le Gouvernement, c'est pou...

Lorsque nous votons un amendement visant à étendre la demi-part fiscale supplémentaire aux veufs et veuves d'anciens combattants, ce n'est pas pour le plaisir de battre le Gouvernement mais pour les veufs et les veuves d'anciens combattants.

Lorsque nous votons la taxation des superdividendes – adoptant un amendement d'un des groupes de la majorité, je le rappelle puisque vous vantez la cohérence de vos rangs –, ce n'est pas pour battre le Gouvernement, c'est pour partager les richesses.

Nous vous invitons à prendre au sérieux la question démocratique. Nous avons mené de beaux débats et il ne s'agit pas de notre part du plaisir de vous bloquer : la démocratie suppose que vous preniez au sérieux les amendements de la majorité de l'Assemblée, majorité qui ne représente rien d'autre que la volonté du peuple.

La dernière fois, le Rassemblement national prouvait qu'il était le parti des héritiers : il se révèle maintenant le parti des banquiers et des institutions privées. Chers collègues, vous faites une erreur fondamentale dans cet amendement : vous proposez un crédit d'impôt pour les prêts étudiants, mais depuis quand est-il normal de s'endetter p...

Depuis quand acceptons-nous cela ? Je précise également que les études que vous proposez de rembourser avec de l'argent public sont souvent les plus chères. Et qui les poursuivent ? Je veux bien admettre que ce sont parfois des jeunes des classes populaires – cela arrive –, mais l'écrasante majorité des étudiants qui s'inscrivent dans des form...

Si le sort de la jeunesse vous intéresse, peut-être soutiendrez-vous enfin, lors de l'examen de la seconde partie du projet de loi de finances, consacrée aux dépenses, le projet d'allocation d'autonomie pour tous les jeunes, car il est inacceptable que les jeunes de notre pays doivent s'endetter pour étudier !

Et quand ils ne s'endettent pas, que font-ils ? Ils travaillent. Tout cela n'est pas normal : ce monde marche sur la tête ! Si nous voulons avoir des jeunes formés pour réaliser la transition écologique, nous devons les préserver de l'endettement et non rouler pour les banques privées qui, en ce moment même, démarchent les jeunes devant les uni...

Le débat sur le prélèvement forfaitaire unique est vraiment d'actualité. Comment se fait-il que le patron de TotalEnergies s'augmente de plus de 50 %, que son salaire monte à 6 millions d'euros par an ? C'est parce que vous avez instauré des dispositifs comme le prélèvement forfaitaire unique !

Si à l'avenir vous voulez vous éviter des grèves, adoptez notre proposition, certes un peu radicale : au lieu d'envoyer la police lever les piquets de grève, envoyez-la chez les patrons de TotalEnergies. Je comprends que la suggestion vous heurte. Vous pouvez aussi choisir une solution raisonnable, et faire disparaître le PFU. S'agissant de l'...