Les amendements de Dominique Potier pour ce dossier

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L'agriculture française fait face à deux défis majeurs : la falaise démographique et le mur climatique. Le phénomène le plus grave est la décapitalisation massive de l'élevage. Depuis des décennies, notre cheptel perd des centaines de milliers de têtes de bétail et nous serons tout juste autosuffisants en matière de production laitière au cours...

Plutôt que de favoriser la transition énergétique, dans le cadre d'une réflexion globale sur les économies d'énergie dans les exploitations agricoles et la place des énergies renouvelables, le Gouvernement prévoit une compensation fiscale qui ne profitera qu'à un quart, au maximum, des exploitants agricoles français. Quelques mots sur le fonci...

Il me semble que, dans cette assemblée, nous nous accordons presque tous à dire que la France doit bénéficier d'une juste part des aides européennes pour son agriculture. Je suis même certain que nous pensons tous que la nation doit payer son alimentation de façon juste, par les impôts et le prix qu'elle lui donne. C'est ainsi que nous conserve...

Nous soutenons cet amendement technique. S'agissant de l'amendement précédent, il eût été scélérat s'il avait été adopté. Je veux bien croire qu'il a été déposé innocemment.

En aucun cas je ne mettais en cause les intentions du Gouvernement, ni celles du rapporteur spécial. Je souhaite établir une distinction : c'est l'amendement qui aurait pu être scélérat, en aucun cas son auteur.

Le débat a été posé lors de l'examen de l'amendement précédent. Dans la mesure où celui-ci ne tend à allouer que 10 millions de moins, il pourra également être considéré comme irresponsable par les uns ou par les autres. Je tiens néanmoins à apporter quelques arguments complémentaires, étant entendu que comme le précédent, il s'agit d'un amende...

Je vais également le retirer, mais je profite de cette prise de parole pour sensibiliser à nouveau le ministre à la nécessité d'un système d'indemnisation des cultures bio polluées par des pesticides volatils : il s'agit d'une immense injustice et les sommes en jeu ne sont pas très importantes. La filière n'a pas besoin de cette pénalité supplé...

Je soutiens évidemment l'amendement de M. Taupiac ainsi que les suivants, qui procèdent du même esprit. Nous souhaitons tous débattre au plus vite des Maec, afin de bloquer les 100 millions qui inciteront les députés LFI à voter les crédits de cette mission – il nous faut aller vite, parce que je veux voir ça !

Permettez-moi toutefois trois remarques. Premièrement, monsieur Lavergne, dire qu'il ne faut pas opposer les modèles renforce précisément la supériorité de l'un d'entre eux. Il existe des modèles de référence, et l'agriculture biologique et l'agroécologie en sont un. Nous devons mener une bataille culturelle dans cet hémicycle : il faut cesser...

Deuxièmement, il est paradoxal que le rapporteur spécial nous donne des leçons en matière de politique de l'offre et de la demande : il n'y aura plus d'offre demain ! Vous l'avez dit vous-même, monsieur Lecamp, il arrive déjà qu'on ne trouve pas assez de producteurs pour atteindre 20 % de produits bio. Si nous ne permettons pas aux producteurs ...

Ma troisième remarque est très politique. Je suis en désaccord, sur le fond, avec le ministre et certains députés de la majorité – et je le regrette : l'agriculture biologique ne peut s'inscrire dans une logique de marché. Vous ne prenez pas en considération la santé humaine ; vous ne tenez pas compte de la pollution de l'eau et de l'air provoq...

nous le payons aujourd'hui. Je refuse d'envisager un monde dans lequel l'indexation de la santé environnementale et humaine est liée au pouvoir d'achat des classes moyennes.