Interventions sur "économie"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

... pouvoir d'achat, c'est le salaire. Les loyers, l'énergie, le prix des courses qui explose, c'est tout de suite et tous les mois ! Deuxième étonnement : nous avons appris hier, de manière claire, que la minorité présidentielle ne souhaite en aucun cas faire de compromis avec nous. Voilà qui entre en contradiction avec les discours sur la coconstruction de la Première ministre et du ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, qui affirmaient vouloir nous tendre la main.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

...ue Ruffin. Tout le monde voit bien que les profits du CAC40, tout comme les salaires des dirigeants, s'envolent. Au passage, vous avez peut-être eu connaissance récemment du montant du salaire du PDG de Total – je ne crois pas que les salariés de Total eux-mêmes aient bénéficié de la même mansuétude. On remarque que cette envolée des profits et des très hauts salaires n'apporte aucun bénéfice à l'économie ni aux travailleurs du pays. En revanche, l'augmentation des salaires est, elle, une mesure extrêmement vertueuse. Si nous insistons sur ce point depuis lundi, ce n'est pas seulement parce que nous défendons l'intérêt des salariés – nous le faisons et nous continuerons à le faire – mais aussi parce que la hausse des salaires est une nécessité d'intérêt général pour l'ensemble du pays. La hausse...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

et de ne pas en être réduit au hard discount et au dumping, y compris s'agissant de l'alimentation qui, demain, sera à l'origine des maladies, des obésités ou encore des diabètes que l'on viendra ensuite nous demander de compenser par des dépenses publiques. Augmenter les salaires, c'est bon pour l'ensemble de l'économie. Aujourd'hui et depuis de nombreuses années, c'est la consommation populaire, et non les dividendes ou les profits, qui tire l'économie du pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

C'est délirant. Ces amendements révèlent la vraie nature de la NUPES : vous apparaissez, chers collègues, comme la caricature inversée de la droite affairiste de la Macronie en voulant renforcer le pouvoir du CAC40 alors qu'il faut libérer l'économie réelle de l'économie financière, faire cesser l'emprise du CAC40 sur l'économie française, sortir du capitalisme de connivence ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...on pour compléter la réponse que j'ai faite à la NUPES pour lui expliquer pourquoi il ne faut pas recréer une boucle inflationniste en indexant les salaires sur la hausse des prix. Monsieur Ruffin, vous avez évoqué Pinay, mais je vous rappelle qu'entre Pinay et le tournant de la rigueur effectué en 1983 par la gauche ici présente, il y a eu deux chocs pétroliers mais aussi la mondialisation de l'économie. Vous devriez vous en souvenir puisque vous avez rendu plusieurs fois hommage à Marine Le Pen ces dernières semaines – ce que je tiens à saluer – en rappelant que le Rassemblement national avait été le premier à alerter l'opinion sur les conséquences de la mondialisation financière et de la désindustrialisation. Il est vrai que quand on ne contrôle plus les matières premières ni la base de l'écon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

La seule façon d'indexer efficacement les salaires, c'est sur les gains de productivité, sur l'économie réelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

... qui ont été rejetés. Nos amendements de repli identifient un certain nombre de secteurs dans lesquels les salariés ont besoin d'être soutenus. Quels sont ces secteurs ? Ce sont ceux dont parlait le Président de la République au cœur de la crise du covid, quand il nous disait : « Il nous faudra nous rappeler aussi que notre pays, aujourd'hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... vit mal avec le SMIC aujourd'hui et c'est de plus en plus vrai. On a du mal à se loger, à se nourrir, à se déplacer, à se chauffer, à se cultiver. C'est pourquoi nous pensons que le SMIC doit augmenter et proposons de le porter à 1 500 euros, tout en prévoyant des mesures d'accompagnement en faveur des TPE et des PME. Cela permettra de répondre aux besoins humains, de remettre de la vertu dans l'économie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

Vous affirmez sans cesse qu'augmenter le SMIC à 1 500 euros créerait de la précarité et ruinerait l'économie alors que, comme l'a rappelé ma collègue Clémence Guetté, plusieurs exemples européens tels que le Royaume-Uni ou l'Espagne démontrent le contraire. Tous les salariés seraient gagnants : non seulement ceux qui perçoivent le SMIC – cela va de soi – mais également celles et ceux dont le salaire est indexé sur celui-ci. Les employeurs aussi pourraient y trouver leur compte : comment, en effet, les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

D'autres nous ont dit : « Nous sommes quasiment au même niveau avec les primes. » D'autres, encore, ont affirmé : « C'est totalement impossible ; cela mettrait l'économie à bas. » Commencez par accorder vos violons ! Pour notre part, nous défendons nos arguments avec fougue, à tel point que certains se disent : « Les rouges arrivent ! »