Interventions sur "quelque"

20 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Il s'agit d'intégrer au sein du groupe d'experts chargé de déterminer l'évolution du SMIC des représentants des organisations syndicales et des membres des organisations et associations travaillant dans le champ de l'insertion et du travail. Il y a quelques années, le président Macron confiait à un comité d'experts le soin de remettre en question la revalorisation automatique du SMIC – dont on sait par ailleurs qu'elle est assez peu généreuse. Nous considérons que la présence de représentants des salariés au sein de ce comité exclusivement composé d'économistes contribuerait à une meilleure prise en compte du pouvoir de vivre de ceux qui sont rémun...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Lors de nos débats de cet après-midi, le dialogue social a été valorisé par tous. Le groupe Socialistes et apparentés (membre de l'intergroupe NUPES) propose quelque chose de simple : donner la possibilité aux partenaires sociaux d'ouvrir une conférence nationale sur les salaires afin de négocier des accords de branche, en vue d'une augmentation des salaires minima hiérarchiques. C'est assez simple : il s'agit de donner la possibilité aux partenaires sociaux d'augmenter les salaires. Cela ne vous engage à rien ! En revanche, cela permettrait d'augmenter les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Vojetta :

Voilà un raisonnement intéressant, au point que l'on peut se demander quelles seront vos prochaines propositions. Je vous en suggère quelques-unes, qui suivent la même logique : proposez de fermer toutes les centrales nucléaires pour les remplacer intégralement par de l'énergie photovoltaïque sauf dans les cas où il y aurait des nuages ; proposez de réduire à zéro le budget de la défense sauf les années où le pays serait envahi par une puissance étrangère.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...ndes, sur les rémunérations des patrons du CAC40 et sur le patrimoine des 500 plus grandes fortunes, sont bien évidemment des amendements d'appel. On attendait une réaction de la part du Gouvernement et de la majorité, on voulait les voir nous expliquer ce qu'ils comptaient faire pour que les inégalités cessent d'exploser comme aujourd'hui, les richesses se concentrant comme un tas de fumier chez quelques-uns tandis qu'il n'y a rien pour les autres ! Et qu'a-t-on obtenu comme réponse ? Rien, le vide, le néant ! « Défavorable », point barre ; ou alors « nous sommes préoccupés ». Cela prouve bien que votre fonction dans cet hémicycle, depuis cinq ans et visiblement pour les prochains mois ou années, c'est d'assurer la protection de ceux que l'on vient d'évoquer, ces seigneurs du numérique, du sous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Si, pour vous, ce n'est pas une réalité, songez donc à ces quelques exemples concrets. Alex Bouaziz, fondateur de l'entreprise Deel, est assis sur une fortune de 2 milliards d'euros – + 900 % en un an. Rodolphe Saadé et sa famille détiennent, eux, pas moins de 36 milliards – + 500 % en un an. Renaud Laplanche possède 1,2 milliard – + 264 % en un an –, Yves Journel 2,2 milliards – + 193 % en un an – ; les familles Aubert et Duval pèsent 1,5 milliard – +161 % en u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

...plaisent pas, vous les appelez dogmes ou invectives. Pouvons-nous simplement partir de la réalité et des faits ? Comme nombre d'entre vous, j'ai fait des centaines de fois du porte-à-porte dans ma circonscription. J'ai rencontré cette dame dont la situation est celle de millions de personnes dans notre pays. Elle est intérimaire, son mari également, et elle multiplie les contrats de mission pour quelques jours ou quelques heures dans le nettoyage industriel, aux quatre coins de la région parisienne. Pour s'y rendre, elle doit utiliser son véhicule, et le carburant est à 2 euros le litre. À plusieurs reprises, elle s'est retrouvée, faute d'argent, dans l'impossibilité de prendre sa voiture ; elle a donc dû renoncer à certaines missions. Ce n'est pas tout : au même moment le coût des loyers et ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

J'évoquerai en même temps la question des salaires. En matière économique, j'ai entendu dire plusieurs bêtises. Tout d'abord, les indices des prix à la consommation comprennent évidemment l'augmentation des loyers – je rappelle qu'il y a tout de même 40 % de locataires en France. Avant d'affirmer quelque chose, monsieur Tanguy, vérifiez ! Regardez ce que dit l'INSEE ! Ensuite, vous pensez que l'augmentation des salaires nourrira l'inflation. Nous sommes au cœur du problème. En l'occurrence, l'inflation actuelle ne correspond pas du tout à ce schéma d'une boucle salaires-prix. Ce ne sont pas les salaires qui alimentent aujourd'hui l'augmentation des prix mais, avant tout, les profits.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

Tout cela mérite que nous avancions de notre côté quelques arguments dans l'espoir de susciter des réactions de votre part. Au fond, nous défendons l'indexation afin de créer une sécurité sociale par rapport aux prix et à la spéculation. On nous répond souvent en évoquant la boucle salaires-prix et la dangerosité d'une spirale qui pourrait échapper à tout contrôle. C'est pourtant tout l'inverse qui découle de notre proposition : dès lors que vous indexe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRachel Keke :

Ici, qui a déjà touché ces sommes par mois ? Personne ! Vous ne faites que proposer des primes. Prenez les salariés du groupe Monoprix, eux qui ont servi la France pendant la crise de la covid-19 ; leur PDG a augmenté son salaire de 70 %. Ils vous demandent seulement une augmentation des salaires, et vous refusez. Quelle honte ! Élue députée pour la première fois, je découvre quelque chose d'horrible : vous méprisez les métiers essentiels ; vous méprisez ceux qui servent la France !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

... salaires concerne les branches, mais le temps qu'elles se mettent en branle… Pour le secteur de l'entretien, on voit ce que cela a donné dans cette assemblée ! Il faut quand même le dire avec un peu d'humilité : il y a maintenant deux ans, j'ai présenté un texte sur les femmes de ménage, contre la sous-traitance et la maltraitance. Résultat : rien n'a bougé, ou presque. Il y a un vague début de quelque chose avec un treizième mois qui n'a pas été formalisé. Je suis désolé d'en parler comme cela, mais il y a eu un mort parce qu'on a laissé faire cette sous-traitance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Madame la rapporteure, madame la ministre déléguée, on vous demande ce que vous comptez faire pour les métiers essentiels dont le Président de la République a dit le plus grand bien au cœur de la crise covid. On vous dit que la prime Macron que vous proposez ne fonctionne pas et que les négociations au niveau des branches aboutiront peut-être de façon très hypothétique d'ici à quelques années. Vous me dites que vous ne voulez pas de l'indexation des salaires pour les femmes de ménage ou pour les auxiliaires de vie sociale, parce que vous craignez une spirale inflationniste. On en est là : on en est à craindre la spirale inflationniste à cause de salaires fixés à 800 euros par mois, mais on ne craint pas le doublement des salaires des PDG qui atteignent plusieurs dizaines de m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Voilà pourquoi nous maintenons cette série d'amendements. Nous aimerions que le Gouvernement ait quelque chose à proposer pour les aides à domicile, pour les femmes de ménage, pour les ouvriers du bâtiment ou encore pour les salariés de la logistique. Pour évoquer ceux-ci, je prendrai l'exemple d'Amazon, le plus grand et le plus connu des employeurs du secteur, et je citerai Alexandra : « je gagne 1 400 euros net après quatre ans d'ancienneté. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Cela vaut bien que l'on passe quelques minutes pour dire que votre projet, rempli de poudre de perlimpinpin,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...arce que le gars était à moitié chauve. On sait bien que sans industrie agroalimentaire, nos concitoyens ne pourraient pas vivre. Or les salariés de ce secteur sont 85 % à 90 % à ne pas toucher la prime Macron. Quelle réponse avez-vous pour ces métiers-là ? Certes, nous avons déposé beaucoup d'amendements mais nous nous attendions à ce qu'à un moment, le Gouvernement vienne nous dire qu'il avait quelque chose à proposer. Je suis stupéfait et désespéré de constater qu'il n'en est rien alors que nous arrivons à la fin de cette série.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Les travailleurs qui font ces métiers, vous avez toujours des mots sucrés pour dire combien ils sont « indispensables », « essentiels », « formidables », mais quand il s'agit concrètement de changer quelque chose au bas de leur fiche de paie, c'est comme s'il n'y avait plus personne sur les bancs du Gouvernement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Gernigon :

En France, il y a 4 millions de chefs d'entreprise et vous ne parlez que de ceux qui sont à la tête des quarante entreprises du CAC40 : c'est désespérant ! Il y a encore quelques semaines, j'étais maire d'une commune de 7 500 habitants : les 400 entreprises que compte son territoire ont permis de créer 4 000 emplois et parmi leurs dirigeants figurent des personnes qui ont vraiment à cœur de gérer leur société et de se tenir aux côtés de leurs salariés. Je citerai l'exemple de l'un d'eux qui a vendu son entreprise de 250 salariés pour son départ à la retraite : elle a été...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

...ous l'accorderez. Cela bénéficierait aux travailleurs de la sous-traitance, aux intérimaires, qui exercent des métiers difficiles et pénibles. Je vous rejoins, madame la rapporteure, quand vous dites que les Français attendent et je vous invite à imaginer leur réaction s'ils apprenaient par la radio ou la télévision que cette hausse du SMIC avait été votée par notre assemblée. Nous accomplirions quelque chose d'historique tous ensemble.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

Comme nous tous, le Gouvernement a constaté une baisse du pouvoir d'achat et nous savons tous que les quelques mesures envisagées jusqu'à présent ne sont pas à la hauteur des prévisions – l'inflation atteindra 5,2 % en un an. Tous les travailleurs, tous les consommateurs perdront du pouvoir d'achat. Le chauffage, l'alimentation et le transport ont déjà augmenté. En 2021, 350 000 personnes ont basculé dans la pauvreté – il suffit souvent d'un accident de la vie, d'une séparation. Ceux qui connaissent les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Notre assemblée prend une mauvaise habitude : à chaque crise, elle oublie une part de la population, la jeunesse. Durant la crise sanitaire, vous l'avez négligée ; face à la crise écologique, vous la sacrifiez ; à l'occasion de cette crise de l'inflation, vous l'avez oubliée. En dehors de quelques miettes quasi insignifiantes à destination des étudiants, ce projet de loi ne fait aucun cadeau à la jeunesse. Et pour cause ! Pour aider les jeunes, il faut adopter des mesures structurelles. Un jeune sur cinq est salarié au SMIC, sans compter ceux qui sont enfermés dans le salariat déguisé de l'autoentrepreneuriat. Que faites-vous pour les jeunes qui bossent au McDo, qui servent vos cafés dan...