Interventions sur "économie"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...nt, qui permettent justement d'éclairer les débats de la représentation nationale. Proposez-nous d'autres chiffres, éventuellement, mais des amendements de suppression, ça n'a pas de sens ! Pour en venir au fond de l'amendement, l'hypothèse d'une croissance de 1,35 % est cohérente avec celle du FMI, qui retient 1,3 % sur la même période. Nous pensons que cette hypothèse est réalisable, car notre économie a montré une très forte résilience pendant la crise du covid-19. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Avant toute chose, monsieur le rapporteur général, je vous ai trouvé bien sévère pour le ministre de l'économie chargé en 2016 de préparer le budget de l'année 2017, qui se nommait Emmanuel Macron !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

... les mêmes trajectoires de déficit et d'endettement. Notre débat devrait plutôt porter sur le fait que ce budget, c'est de la mauvaise dépense. C'est ce que je vous avais dit durant les dialogues de Bercy, monsieur le ministre délégué, après que vous nous aviez donné des éléments d'information à ce sujet. Je rejoins l'avis de notre collègue Brun : vous ne dévoilez à aucun moment les programmes d'économies structurelles que vous entendez mettre en œuvre. Tant que vous ne précisez pas les réformes et les mesures que vous voulez prendre en faveur de l'efficacité de la dépense publique – ce qui est très différent de la dégradation du service public –, tous vos scénarios sont totalement bidon. Il faut vous attaquer aux tabous que vous refusez d'affronter : l'immigration ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

…et la suradministration. Même quand notre collègue Louwagie dépose un amendement très précis – que je salue – pour lutter contre les dépenses de la technostructure et de la surbureaucratie, vous vous y opposez et refusez de prendre au mot vos oppositions pour les confronter aux économies à faire. Je vous le répète : le groupe Rassemblement national est prêt à travailler de manière transpartisane sur des économies structurelles réelles qui permettront de réduire la dépense tout en soulageant l'économie, ainsi que nos compatriotes, de la suradministration.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...sons que pour réduire le déficit, il faut non seulement des réformes structurelles – comme celles du régime d'assurance chômage, des retraites et d'autres –, mais aussi une véritable réforme de l'organisation de l'État. C'est pourquoi nous devons travailler sur la suradministration, les procédures complexes, et les multiples contraintes dont résultent des lourdeurs et des lenteurs qui entravent l'économie. L'OCDE – un organisme respectable – estime que le coût des services publics en France s'élève à 27 % du PIB, alors qu'il est en moyenne de 23,6 % dans vingt et un pays européens, soit une différence correspondant à 84 milliards d'euros. Voilà le coût de la suradministration bureaucratique française ! Nous pensons qu'il faut agir. Un ancien Premier ministre vient, ce week-end, d'aller dans le m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

Selon nous, il faut partir des besoins. Vous prétendez que nous ne voulons que dépenser. Pas du tout ! Nous voulons seulement nous appuyer sur les besoins de la population. Monsieur Attal, nous vous avons posé les mêmes questions que celles que vous posez à Mme Louwagie. Des économies, mais sur quels fonctionnaires, sur quelles agences ? Que ferez-vous, vous-mêmes, pour transformer vos prévisions en réalité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Nos 20 milliards d'euros d'économies – éventuellement 25 milliards – ne proviennent pas seulement des opérateurs de l'État. Vous parlez, comme hier soir, des milliards économisés au détriment du CNRS ou du CEA – Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives –, mais il y a d'autres sources d'économies possibles. Nous pouvons tous choisir nos exemples. Pour ma part, je pense – pourquoi pas – à la fusion du Fonds d'in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...,9 %. Par quelle magie la trajectoire que vous avez vous-même établie correspondrait-elle à vos objectifs théoriques ? Jamais vous n'avez indiqué, que ce soit pendant la campagne présidentielle, pendant la campagne législative, pendant la session extraordinaire de cet été ou à présent, quelles réformes structurelles vous permettaient à la fois d'atteindre la croissance potentielle et de faire des économies. Tout cela n'a aucun sens ! Tout ce que l'on constate, c'est un record dans le taux de prélèvements obligatoires : il atteint 45,2 % du PIB, ce qui est monumental. Cela doit vous rappeler quelques souvenirs, monsieur Attal, de la période où vous étiez au ministère de la santé sous le quinquennat de François Hollande. Tout cela renvoie à de la mauvaise dépense et surtout à de mauvais impôts. Ch...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

... indiciaires des fonctionnaires par rapport aux rémunérations des autres actifs, c'est-à-dire la paupérisation relative et absolue des fonctionnaires telle qu'elle est envisagée par le budget. Je vois aussi dans l'une des annexes du PLFSS des transferts de plusieurs centaines de millions d'euros du régime général d'assurance maladie vers les complémentaires. Oui, vous allez bel et bien faire des économies sur le dos de ceux que nous avons applaudis à vingt heures !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Quant au rapport d'information sur l'évolution des relations entre l'État et ses opérateurs de nos collègues Lise Magnier et Jean-Paul Mattei, il esquisse des pistes d'économies que je vous invite à explorer, monsieur le ministre délégué. Enfin, en travaillant sur notre plan de sobriété bureaucratique, j'ai appris que certains de nos collègues députés avaient déposé, en octobre 2021, une proposition de résolution « invitant le Gouvernement à reconnaître, prévenir et lutter contre le risque d'épuisement administratif des Français » : c'est intéressant, je crois. Il y a ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

...rante ans, de Pierre Mendès France, je voudrais vous citer l'un de ses discours, tenu ici même, en 1957, à propos du traité de Rome : « L'abdication d'une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à […] un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d'une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement une politique, au sens le plus large du mot. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Nous estimons à 1,35 % le potentiel de croissance ? Vous dites que c'est impossible et que nous serons en fait en récession. Nous proposons d'éclairer la démocratie ? Vous estimez au contraire que notre idée est antidémocratique. Entre une gauche qui parle d'austérité et une droite qui estime que nous ne faisons pas assez d'économies, je crois que nous incarnons un juste milieu, comme d'habitude. Il est tout de même terrible que nous ne parvenions pas à discuter. Je suis prêt à examiner tous les amendements que vous voudrez, mais qu'ils ne soient pas en contradiction avec ce que vous avez dit lors de l'examen des articles précédents !