Interventions sur "ministre délégué"

40 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...égitimes pour mieux soutenir les familles, les personnes en situation de handicap, les aînés, ne sont pas satisfaites. Nous fondons donc beaucoup d'espoirs dans nos débats pour corriger en profondeur votre projet afin d'améliorer la situation du pays. Monsieur le ministre de la santé et de la prévention, monsieur le ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées, madame la ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé, je vous le demande instamment : ne passez pas en force précipitamment, laissez-nous le temps d'examiner l'ensemble de ce PLFSS, étudiez nos propositions, cela dans le souci de l'intérêt général. Il y va de l'avenir du système de sécurité sociale, de la cohésion nationale et de la souveraineté sanitaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Monsieur le ministre délégué, je reviens à la charge. Tout à l'heure, je vous ai transmis le témoignage de Madeleine Riffaud, résistante, dont nous sommes les héritiers. À ma connaissance, vous ne lui avez pas répondu dans la presse – j'ignore si vous l'avez fait en privé. J'espère que vous le ferez aujourd'hui. Il le faut, quand une voix comme la sienne s'élève pour déclarer : « Rendez-vous compte : je suis aveugle. Je sen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

... administrations de sécurité sociale. C'est important. Nous pouvons regretter que les comptes pour 2021 ne soient discutés qu'en octobre 2022. À l'avenir, grâce à la nouvelle loi organique, ils le seront beaucoup plus tôt et c'est tant mieux. C'est sans doute ainsi la dernière fois que le PLFSS comporte une première partie ; cela résoudra des problèmes. Quant aux chiffres eux-mêmes, monsieur le ministre délégué chargé des comptes publics – ou des déficits publics, plutôt –, ils témoignent d'une dégradation profonde des comptes de la sécurité sociale. Bien sûr, ces deux années ont été marquées par la covid. Cependant la dégradation est très importante, comme le souligne la Cour des comptes. C'est justement parce que le contexte est difficile que les comptes publics doivent être tenus avec la plus grande...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Mélin :

Monsieur le ministre délégué, nous insistons. Oui, nous avons bien entendu que vous avez pris des dispositions particulières pour les indépendants lors de la crise du covid, mais quid des cinq autres recommandations, extrêmement sévères, formulées par la Cour ? Cet amendement de repli vise à substituer au mot « approuvés » celui de « présentés ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Nous aspirons tous à débattre sereinement. J'invite donc M. Philippe Vigier, M. le ministre et M. le ministre délégué à raison garder quand le vote ne vous est pas favorable. Nous expliquer, comme vous l'avez fait, monsieur Braun, que par ce vote nous adressons une gifle aux soignants qui exerçaient en 2021 constitue un argument inadmissible dans un débat budgétaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Il faut revenir au texte, c'est ce qui nous est demandé. Vous nous dites, monsieur le ministre délégué, que nous n'avons pas le choix, qu'il faut voter l'article. Or nous avons le choix, sans quoi on ne nous demanderait pas de nous exprimer, et l'article ne serait pas dans le texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Mélin :

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le ministre délégué aura sans doute, cette fois encore, une attitude pour le moins surprenante. Comme M. Catteau vient de le rappeler, nous ne pouvons pas approuver l'article 2, pour les mêmes raisons que celles exposées lors de l'examen de l'article premier. Monsieur le ministre délégué, vous avez évoqué les indépendants, mais vous avez passé par-dessus bord les cinq autres remarques que nous avions formulées, don...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...ourner la question de cette manière-là est indigne. Vous célébrez les soignants dans vos propos, mais vous les maltraitez dans les faits et dans les chiffres. Quand l'inflation est de 6 % et que le budget de la sécurité sociale n'augmente que de 3 %, cela signifie que les moyens des soignants – en gants, en masques, en lits – vont diminuer. Je constate que vous prenez toujours la parole après le ministre délégué chargé des comptes publics : cela dit quelque chose de vos priorités !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Mélin :

Monsieur le ministre délégué, j'évite d'être inventive et je lis les textes. Mais il semblerait que vous confondiez les recommandations comptables et les recommandations visant à trouver des pistes pour sortir des difficultés, que la Cour des comptes formule depuis quelque temps déjà. Ce sont deux choses totalement différentes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Il se fonde sur l'article 100, alinéa 7, relatif à la bonne tenue des débats. Monsieur le ministre délégué, il importe de respecter la représentation nationale lorsqu'elle est présente. La première partie du texte est certes une photographie, mais notre rôle consiste à contrôler et à évaluer les politiques publiques menées, c'est-à-dire à commenter cette photographie. Or elle n'est pas très belle : elle montre un déficit de 115 milliards à la fin de l'année 2021. Je me souviens des propos du précéden...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSégolène Amiot :

Il se fonde sur l'article 70, alinéa 5. Je voudrais rappeler à M. le ministre délégué que nous sommes ici pour voter. S'il n'y avait pas lieu de nous solliciter pour voter sur ces articles, ils ne seraient pas soumis au vote. Par ailleurs, le réflexe pavlovien fait référence aux expériences de Pavlov sur des chiens. J'espère que nous sommes mieux considérés que des chiens dressés à lever ou non la main. Laissez-nous notre libre arbitre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Il se fonde sur l'article 70, alinéa 3, et porte sur la mise en cause personnelle de M. Guedj par M. le ministre délégué, qui n'est pas acceptable. Nous sommes des parlementaires libres de nos choix, que nous avons d'ailleurs expliqués mais que le Gouvernement n'a peut-être pas entendus. Si la première partie a été rejetée à peu de voix, c'est également en raison de la faible mobilisation de la majorité,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

...on : plusieurs députés ont envie de parler de leur expérience quotidienne, des questions de santé émanant des habitants de leur circonscription. Or nous discutons d'une loi budgétaire. Dès lors, il faut essayer d'affirmer – le moins stupidement possible – nos opinions sans tout mélanger. Nous ne pouvons entendre l'argument que vous avez exposé lors de la discussion de l'article 1er , monsieur le ministre délégué. Nous – les élus du groupe Les Républicains et non pas moi, en particulier – n'avons pas validé votre gestion du covid ; nous sommes donc cohérents. S'agissant de l'article 3, qui vise à rectifier les prévisions de recettes et les objectifs de dépenses pour l'exercice 2022, nous aurons la même position et voterons contre, en raison des nouvelles dépenses engagées et de l'absence de prise en cons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Mais, je le répète, vous n'avez pas à nous tancer comme si nous étions des enfants. Deuxièmement, monsieur le ministre délégué, vous avez mille talents, notamment celui de comédien. Nous avons le sentiment que vous surjouez l'indignation, car vous vous apprêtez à dégainer un certain article et voulez le justifier par le fait que les députés n'ont pas voté les articles 1er et 2, ce qui est épouvantable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...3 a été déposé, je m'interroge : les taux d'intérêt actuels, qui ne correspondent pas à ceux qui étaient en vigueur au moment de la préparation du PLFSS, vous amènent-ils à changer votre vision ? Les perspectives d'inflation vous conduisent-elles à modifier la deuxième partie du PLFSS ? Car la situation au 20 octobre n'est déjà plus la même qu'en septembre dernier. Ne faudrait-il pas, monsieur le ministre délégué – je le dis avec la plus grande gravité –, revoir la copie de septembre ? Cette deuxième partie soulève de nombreuses interrogations auxquelles il nous faudra répondre si nous voulons être au rendez-vous avec ceux qui comptent sur nous pour boucler la fin de l'année.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

...jà évoqué, des sommes considérables ont été octroyées aux entreprises, sans contrepartie : ce sont ainsi 205 milliards d'euros qui sont financés par la dette publique et la hausse de la fiscalité des ménages même si, nous en convenons, le soutien à ces entreprises était impératif afin d'absorber le choc de la crise économique. Par ailleurs, vous nous laissez également une autre dette, monsieur le ministre délégué : la dette environnementale liée à l'inaction climatique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Je souhaite revenir, en quelques mots, sur votre réponse, monsieur le ministre délégué, car il doit y avoir un petit malentendu. Vous nous prêtez des intentions que nous n'avons pas exprimées – en tout cas pas mon collègue Yannick Monnet. Nous pensons qu'il appartient à l'État, et non à la sécurité sociale, de rembourser la dette liée à l'épidémie de covid-19.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Nous l'avons contesté et nous continuerons de le faire. Je suis pour ma part très satisfait que l'amendement n° 1112 ait été adopté ; cela m'incitera même à voter en faveur de l'article 3 ! Vous devriez être content, monsieur le ministre délégué. Nous pourrons ensuite parler de la dette, légitime et illégitime. Mais, en l'occurrence, ce n'est pas le débat. Que ce soit l'État qui rembourse, ou la sécurité sociale, n'emporte pas les mêmes effets pour nos concitoyens. Voilà le choix que nous avons défendu à plusieurs reprises et je suis satisfait, je le répète, que notre amendement ait été adopté. J'en profite pour soutenir, évidemment, l'...