Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier

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Les prévisions et les engagements que le Gouvernement nous présente ici soulèvent des interrogations et des inquiétudes. Ma première inquiétude réside dans le manque de sérieux et de crédibilité des chiffres qui nous sont annoncés,…

…alors que nous parlons des prévisions budgétaires pour les cinq prochaines années. Pour commencer, tout le pari du Gouvernement repose sur une prévision de croissance de 1,4 % en 2023, ce taux progressant jusqu'à 1,8 % en 2027 : des chiffres dont on cherche en vain la justification. La direction générale du Trésor n'estimait-elle pas il y a e...

En effet, ce mantra se fracasse sur les prévisions de l'OFCE, de l'INSEE ou de la Banque de France, qui estiment que le taux de chômage atteindra 7,5 % en 2027. J'en appelle à votre sérieux à tous : on ne peut pas trancher sur l'avenir du pays et annoncer cinq années d'austérité terrassantes sur le fondement de données chiffrées qui sont factu...

C'est à partir de ces priorités que nous devons envisager une politique budgétaire pour les cinq prochaines années. Au moment de fixer des priorités – les vôtres étant, nous le savons, la réduction des déficits et l'augmentation des dépenses fiscales au profit du capital –, ayons à l'esprit le jour du dépassement, cette date à laquelle l'human...

Dès le 28 juillet nous accumulons une dette écologique, alors que le 7 janvier nous avons déjà fini de payer notre dette financière. Je ne cesserai de vous le répéter : ce n'est pas la dette financière que nos enfants nous reprocheront, c'est la dette écologique – ils nous la reprochent déjà.