Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier

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En somme, vous nous préparez à nouveau une situation catastrophique pour l'hôpital public lors des prochaines épidémies. La santé publique ne doit pas être une variable d'ajustement pour maintenir une politique d'austérité.

Nous l'avons payé cher pendant deux ans. Le personnel de santé l'a payé, au point que les soignants, par milliers, sont partis de l'hôpital public. Il faut faire en sorte qu'ils y reviennent, et pour cela, il faut définir à nouveau des dépenses qui correspondent aux besoins des Français.

La question posée est la suivante : les chiffres sur lesquels le Gouvernement fonde son programme économique pour les cinq prochaines années sont-ils faux ? Il ne s'agit donc pas tant d'un problème politique que d'un problème économique. Je vais utiliser une parabole météorologique. Cet été, les côtes de la Corse ont été touchées par un cyclon...

Si je vous dis ça – ne criez pas, collègues : écoutez, et échangeons des arguments ! –, c'est qu'il s'est passé exactement la même chose lors de la crise des subprimes. Lorsque la crise a éclaté en France, il n'y a pas eu de récession, car comme le marché privé était en récession, ce sont les dépenses publiques qui ont soutenu l'économie.

Nous débattons donc d'un problème sérieux, il ne s'agit pas d'une simple bataille d'arguments ! Si la France entre en récession l'an prochain, on ne pourra pas s'en sortir en adoptant les mesures habituelles : il faut prendre des mesures « à rebrousse-poil », ne pas diminuer les dépenses publiques, et donc ne pas diminuer les recettes de l'État...

Permettez-moi de compléter ce qui vient d'être dit. Je ne pense pas que la majorité soit comme M. Jourdain et fasse de l'austérité sans le savoir : elle sait qu'elle en fait, mais elle lui donne simplement un autre nom. La preuve : hier soir dans l'hémicycle, à l'adresse des Républicains, et ce matin sur France Info, à l'adresse d'Édouard Phili...

Laissez-le donc parler pour lui-même. Pour montrer que notre objectif n'est pas de battre à tout prix le Gouvernement, je pourrais demander à Gabriel Attal de retirer cet article qui est en effet lié à l'article 16 que nous avons supprimé. Néanmoins, je ne le ferai pas, monsieur le ministre délégué, car je souhaite que l'article soit rejeté. ...

C'est une règle d'airain qui leur sera bel et bien imposée si nous votons ce texte ! Et cela change tout à la nature de cet article. Dès lors que vous menacez des collectivités d'amendes sur les dotations qui leur sont pourtant dues par l'État, puisque liées à des compétences qui leur sont transférées, oui, ce sont des mesures contraignantes, q...

Je ne trouve pas ça terriblement démocratique, pour ma part ; heureusement, cet article n'est pas contraignant, même si vous souhaiteriez qu'il le devienne ! Je considère que le Parlement doit être souverain sur les choix économiques de notre pays. On ne peut définir comme seule trajectoire possible la baisse des dépenses publiques : ce doit ê...

Cet article impose une sorte de double règle d'or à l'Assemblée nationale. Certes, je le redis, pour le moment, elle n'est pas contraignante ; elle n'en est pas moins très directive. La seule finalité…

Mme la présidente a l'air d'estimer que quand les interruptions viennent des bancs de la majorité, ils ne posent pas problème. Le débat est serein…

Je retire mes propos, madame la présidente. Mais je ne peux que répéter qu'on entend beaucoup M. Millienne dans cet hémicycle, quoique toujours hors micro. Vous seriez mieux entendu avec un micro, monsieur Millienne… Bref, j'en reviens à cet article 5 : on ne peut pas corseter le choix des Français et de leurs représentants pour l'avenir. On n...