Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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En cette dernière journée de débats, nous pouvons récapituler tout ce à quoi vous ne voulez pas toucher : les dividendes, les retraites chapeaux, les fonds de pension.

Il est temps de récapituler aussi les mensonges que vous avez assénés. Vous avez parlé d'une réforme pour les femmes. Or, très loin d'une meilleure prise en considération des carrières hachées ou incomplètes telle que promise par Mme la Première ministre, il est apparu dans les études d'impact que le décalage de l'âge de départ serait deux fois...

C'est le ministre délégué Riester qui est venu avouer un petit bout de vérité, et il en a été puni. Le deuxième mensonge concerne les 1 200 euros, qui devaient être pour tout le monde ! Vous avez tous défilé sur les plateaux de télévision – Mme Schiappa, vous monsieur Attal, M. Véran, Mme Borne – en nous disant que tous les retraités toucheraie...

En plus, on ne sait pas d'où sort ce chiffre : lorsque nous interrogeons le ministre Dussopt, il nous répond qu'il n'a pas de comptes à nous rendre !

Le troisième mensonge concerne les carrières longues : quarante-quatre ans pour les années paires ! Pourquoi cette roue de la fortune avec les années paires ? Cela fait plusieurs fois que nous vous posons la question depuis hier, mais nous n'avons toujours pas de réponse.

Vous prônez la valeur travail mais pour vous maintenant, c'est le droit à la paresse puisque vous n'ouvrez pas les séances du week-end ! Vous êtes pressés de repartir dans vos résidences !

Mon intervention se fonde sur l'article 100 du règlement, relatif à la bonne tenue de nos débats. Je souhaite que M. Pradié puisse aller au bout de sa question parce qu'elle intéresse les Français.

Il reste une heure dix de débats, une heure dix pour que les ministres apportent des réponses aux Français. Il y a eu un début d'explication, mais nous n'avons pas tous compris ce qu'il en est sur cette question des années paires ou des années impaires. Qui sera perdant ? Il faudrait que M. Dussopt nous explique à nouveau ce qui va se passer po...

Monsieur Attal, Monsieur Dussopt, allons-nous connaître, comme le prévoit l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), une baisse des salaires de 3 % d'ici dix ans en raison du report de l'âge légal de la retraite ? Sur ces points précis, nous voulons des réponses. Monsieur Attal, je vous vois hocher la tête pour me dire qu'il ...

Il se fonde sur l'article 100 de notre règlement. Nous nous trouvons dans une situation extraordinaire : les réponses qui nous sont fournies n'émanent pas du Gouvernement, mais de l'opposition.

Vous vous dérobez, messieurs les ministres ! Vous fuyez les interrogations des Français ! Votre réforme fera-t-elle baisser les salaires de 3 % en dix ans ? Suscitera-t-elle 90 000 chômeurs ? Votre amendement coûtera-t-il 10 milliards d'euros ? Ces questions ont beau vous être posées sans cesse, cela fait une heure et demie que pas un d'entre v...

Je voudrais profiter de ces dernières heures de débat pour produire des éléments susceptibles d'éclairer nos concitoyens, les journalistes qui attendent en dehors de l'hémicycle, voire nos collègues. J'ai entre les mains une étude publiée par l'OFCE. D'après les chiffres établis par votre ministère, monsieur Dussopt, la réforme se soldera par 9...

portant sur les effets macroéconomiques d'un recul de deux ans de l'âge légal de départ ; entre autres, les salaires nominaux baisseront de 3 %. Confirmez-vous ces conclusions ? En dépit du contexte, vous avez choisi de ne pas indexer les salaires sur l'inflation, si bien que les salaires réels ont déjà diminué l'an dernier ; cette fois, vous p...

Merci, madame la présidente. Je me fonde sur l'article 100 du règlement, qui concerne la bonne tenue des débats. Nous découvrons la présence du ministre du travail qui, jusqu'à cette heure, s'est fait très discret.

Puisqu'il est là, nous lui demandons, pour assurer la sincérité des débats, de nous expliquer pourquoi ceux qui ont commencé leur carrière à 19 ans vont devoir travailler quarante-quatre années. Expliquez-nous, monsieur Dussopt ! Vous avez joué à « La Roue de la fortune » et elle s'est arrêtée sur la case « pas de chance ! » pour ceux qui ont c...

Vous êtes assis là, au banc des ministres ; vous devez donc une réponse aux parlementaires avant de passer demain matin sur France Inter !

Nous vous proposons mille et une options pour financer les retraites : taxation des actions gratuites, forfait social, mesures concernant la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) ou les exonérations de cotisations pour les hauts salaires… Mais seul un impôt compte pour vous : l'impôt sur la vie, l'impôt sur le bonheur, ce sont les ...

Maintenant, monsieur le ministre délégué, il faut répondre à la question : comment se fait-il qu'un salarié qui commence à travailler à 18 ans va devoir cotiser pendant quarante-quatre années,…

…qu'un salarié qui commence à 19 ans va devoir cotiser, lui, pendant quarante-trois années et qu'un salarié qui commence à 20 ans va devoir cotiser, comme le premier, pendant quarante-quatre années ?