Les amendements de Grégoire de Fournas pour ce dossier

21 interventions trouvées.

Cher collègue, nous n'avons pas bien compris quel était votre avis sur l'amendement puisque vous n'en avez pas parlé ! Il est regrettable de voir, depuis ce matin, certains orateurs – Mme Trouvé, par exemple – éviter de s'exprimer sur nos amendements, qui leur servent simplement de prétexte pour intervenir sur d'autres sujets !

Madame la présidente, nous vous demandons de veiller à ce que les interventions soient en rapport avec l'amendement en cours d'examen. C'est la moindre des choses et c'est ce que prévoit le règlement de notre assemblée – soit dit en passant.

Il est un peu dommage, monsieur le ministre, que vous n'accédiez pas à notre demande car, s'il est certes prévu de remettre un rapport s'intéressant notamment aux classes modestes, vous n'avez absolument pas indiqué s'il porterait également sur les classes moyennes qui, elles aussi, ont besoin d'être aidées. En effet, ce sont toujours elles qui...

Étant donné que cette mesure a eu de bons résultats en Espagne et au Portugal, la moindre des choses serait de l'étudier dans le cadre d'un rapport. Votre réponse est profondément indigente et bien peu responsable.

Je voudrais d'abord me réjouir de tout ce qu'il n'y a plus dans cette proposition de loi : la stigmatisation de nos éleveurs, l'avancée du véganisme, défendu de façon assumée par plusieurs membres de la NUPES, la ruine de notre filière charcutière sans que soit diminuée pour autant la consommation de nitrites.

Que reste-t-il de ce texte ? Pas grand-chose, en réalité, sinon une expérimentation du Gouvernement, qui ne peut être qu'un enfumage tant elle s'appuie sur un budget famélique et un dispositif fumeux, et dont nous n'aurons la restitution que dans un an. Tout cela prouve, encore une fois, que vous n'avez absolument pas conscience des difficultés...

Le blocage des prix a été mis en place, en France, en septembre 1976, par Raymond Barre, premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing. Valéry Giscard d'Estaing était-il communiste ?

Vous allez peut-être nous l'apprendre. Je ne suis pas très calé en histoire, mais il ne me semble pas.

Évidemment, ce texte ne reprend pas les solutions de bon sens que nous avions proposées, notamment celles qui ont été appliquées en Espagne ou au Portugal, et qui ont donné des résultats satisfaisants.

Vous vous obstinez dans une voie qui ne mène à rien et qui n'aidera pas les Français à résister à l'inflation. Pour ce qui nous concerne et parce que nous sommes pragmatiques, nous voterons en faveur de ce texte et des quelques mesures, même indigentes, qui vont dans le bon sens ; mais rendez-vous bientôt pour pouvoir enfin avancer sur le probl...

Je me réfère à l'article 100, relatif à l'examen des amendements. Sur ces amendements en discussion commune, madame la présidente, vous voulez réduire les échanges à une intervention pour et une intervention contre. Or l'article 2 ne fait pas l'objet d'autres amendements. Nous ne pourrons donc pas intervenir sur cet article. Nous nous en remett...

Le groupe Rassemblement national soutiendra cet amendement de bon sens. Monsieur le ministre, vous prétendez que les règles de l'Union européenne nous interdisent d'adopter cette mesure, ce qui est regrettable. Je rappelle que deux articles de la loi Egalim 2 – visant à protéger la rémunération des agriculteurs –, adoptée par le Parlement, pré...

Contrairement à tout ce qui a été dit à l'époque, nous n'avançons pas sur ce sujet. Les rapporteurs prétendaient que la présidence française du Conseil de l'Union européenne ferait bouger les choses, mais nous avons vu le résultat. Nous en sommes toujours au même point aujourd'hui, alors qu'il est urgent d'assurer la traçabilité des produits al...

Votre réponse, madame la rapporteure, est absolument extraordinaire ! Vous venez en fait de battre en brèche le localisme que nous défendons, et accessoirement les circuits courts : vous en êtes à défendre le bio qui pourrait être produit au Brésil

en suivant des cahiers des charges tout à fait contestables, dans des conditions qui sont bien pires que celles qui régissent la production conventionnelle française.

On voit bien à quelle absurdité mènent vos idées : votre logique est complètement déconnectée du réel.

Que les choses soient bien claires : nous ne contestons pas le rapport de l'Anses sur les effets des nitrites sur la santé. Il n'y a absolument aucun débat sur ce sujet, même si, madame la rapporteure, vous avez oublié de souligner que l'Anses ne préconise pas la suppression des nitrites et des nitrates, mais une réduction de la consommation de...

La réintroduction de l'article 3 pose néanmoins un problème. Dans un contexte de marché ouvert où l'Union européenne limite à 150 milligrammes par kilo l'usage des nitrites, où France fixe la limite à 100 milligrammes en ayant pour objectif de la réduire à 90 milligrammes, l'adoption de ces amendements reviendrait à restreindre les conditions d...

Une interdiction des nitrites en France se traduirait par une hausse des importations de charcuteries européennes qui contiennent plus de nitrites que la charcuterie française

et, accessoirement, mettrait par terre la filière charcutière française. Voulons-nous cela ? Je ne le crois pas. D'ailleurs, les charcutiers de vos quartiers seraient aussi pénalisés.