Les amendements de Grégoire de Fournas pour ce dossier
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C'est pourquoi il est prudent et raisonnable de voter cet article, afin de nous prémunir de gens qui sabordent la souveraineté alimentaire comme vous le faites.
J'ai vu avec une certaine stupéfaction la majorité s'en prendre à la gauche sur la question de l'élevage. Vous me direz que la gauche mérite ces critiques…
…mais c'est aussi votre cas, chers amis de la majorité. C'est vous et vous seuls – n'est-ce pas, monsieur Sitzenstuhl ? – qui soutenez le Pacte vert pour l'Europe qui, selon certaines études, débouchera sur une réduction des cheptels de 10 % à 15 %. Arrêtez donc ce débat caricatural, puisque vous portez une très lourde responsabilité dans cette...
Je tiens à rappeler que le malaise agricole – sur lequel chacun pourrait exposer un témoignage ou une situation – ne trouve pas sa source dans la complexité administrative et les contrôles.
Il faut arrêter avec ce discours. Quand on vit de son métier, quand on a des prix rémunérateurs, quand on a des exploitations qui tournent correctement, la complexité administrative est une difficulté qui peut être pénible mais qui est largement supportable. Revenons au problème principal du malaise agricole, qui n'est pas le regard des autres...
Je ne peux pas laisser passer les affirmations mensongères de La France insoumise selon lesquelles l'utilisation des produits phytosanitaires aurait augmenté. L'augmentation rapportée est en réalité liée à l'utilisation de l'indicateur de « nombre de doses unités » (Nodu), que vous avez imposé avec vos amis écologistes à un gouvernement prétend...
Il ne permet pas d'établir de différences entre les produits contenant des substances CMR – cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction – de catégorie 1, en baisse de 96 % depuis 2016, et les produits phytosanitaires de synthèse, qui ne sont pas dangereux.
Je vous avais demandé en novembre dernier que soit mis en place un autre indicateur, monsieur le ministre, et vous aviez refusé. Depuis, heureusement, une mobilisation agricole salutaire vous a incité à retenir l'indicateur européen.
Cela correspond à une recommandation qui figurait dans le rapport que Dominique Potier a fait au nom de la commission d'enquête sur les causes de l'incapacité de la France à atteindre les objectifs des plans successifs de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale et notamment sur les conditions d...
Nous arrivons enfin à une solution de bon sens. Cet indicateur européen permet de mettre en évidence une baisse de 35 % du recours aux produits phytosanitaires depuis les années 2011-2013. Ce faisant, il reflète les efforts considérables consentis par les agriculteurs en ce domaine.
Je veux remercier mon collègue Potier d'avoir souligné mon assiduité aux réunions de la commission d'enquête. Je défendais les intérêts non pas de la phytopharmacie mais d'une agriculture réaliste, capable d'assurer notre souveraineté alimentaire. Puisqu'il m'a traité de menteur, j'invite chacun à se reporter à la page 52 de son rapport : « Vo...
Chacun pourra comparer la description qui en est faite sur le site du ministère de l'agriculture et celle du HRI dans le rapport de M. Potier : ils sont identiques. Merci pour ce moment, monsieur Potier.
Je suis tout de même un peu surpris que les deux amendements qui viennent d'être présentés aient reçu des avis défavorables. Vous nous dites qu'il faut éviter d'alourdir le texte, mais vous avez donné des avis favorables à des amendements qui, honnêtement, n'apportaient pas grand-chose ! En réalité, vous ne donnez des avis favorables qu'à ceux ...
Je vous rappelle que l'écriture de la loi ne doit pas dépendre uniquement de stratégies d'alliance élaborées en vue du vote final. J'aimerais que ce principe s'applique désormais, afin de garantir la qualité de nos échanges. Quant à mon amendement, il concerne l'alinéa 10 qui, je le rappelle, propose « d'amplifier l'effort de recherche, d'inno...
…pour éviter de donner un avis favorable à un amendement du groupe Rassemblement national. Votre argumentaire est totalement contradictoire avec ce que vous disiez lors de l'examen de l'article 1er , puisque vous avez vous-même affirmé que la production nationale n'est pas le principe cardinal de la souveraineté alimentaire. Vous développez des...
Depuis plusieurs mois, les agriculteurs ont largement exprimé les difficultés qu'ils rencontrent. Dans ce contexte, la gauche choisit pourtant d'entamer un nouveau débat complètement lunaire. Monsieur Echaniz, quel est le problème si les hommes veulent conduire un tracteur et si les femmes veulent être vétérinaires ? Arrêtez d'emmerder les gens...
D'ailleurs, où est la gauche quand il s'agit de rétablir la parité dans la magistrature, une profession aux trois quarts féminine ? Là, ça ne vous dérange pas ! Pourrait-on revenir aux vrais problèmes des agriculteurs et arrêter de faire de l'idéologie ?
Il y a dans ce débat une grande confusion. Lors de votre audition par la commission d'enquête sur l'usage des produits phytosanitaires en France au mois de novembre, vous demandiez, monsieur le ministre, pourquoi l'agriculture serait le seul secteur qui devrait par principe se passer des molécules de synthèse.
La question était très judicieuse. Malheureusement, j'entends dans le discours de Mme la rapporteure la volonté d'en finir avec la chimie de synthèse.
Si, c'est ce que vous avez dit ! Nous sommes donc en pleine confusion. Nous avons en face de nous un discours consistant à dire : « Passons-nous de la chimie de synthèse pour passer à l'agriculture biologique. » Cependant, et je vais aussi abonder dans le sens des arguments avancés par notre collègue Éric Martineau, prenez l'exemple des produi...