Les amendements de Grégoire de Fournas pour ce dossier
210 interventions trouvées.
Nous regrettons que ce débat n'en soit pas un : des heures durant, nous allons dérouler des arguments sans avoir de réelle discussion, ni même connaître les avis de la rapporteure et du ministre. En trois heures de présentation de sous-amendements, vous n'êtes intervenus qu'une ou deux fois. Que devient la définition de la souveraineté aliment...
…au lieu de chercher en permanence à donner des gages aux uns et autres, sans rien faire. Cette façon de rester au milieu du gué, sans faire de choix, caractérise votre politique : vous adressez aux uns et aux autres des formules qui ne veulent rien dire, pour essayer de calmer tout le monde, et vous restez dans l'inaction la plus complète.
Monsieur le ministre, vous avez esquivé notre question portant sur l'acétamipride en renvoyant à un texte qui devrait être examiné l'Assemblée à l'automne. Toutefois, étant donné que le projet de loi que nous examinons à présent a été repoussé à de multiples reprises, j'espère que cet autre texte sera bien déposé dans les temps. Pourriez-vous r...
L'alinéa 21 de l'amendement n° 3952 vise à préserver les systèmes de production français « de la concurrence déloyale de produits importés issus de systèmes de production ne respectant pas les normes imposées par la réglementation européenne ». Monsieur le ministre, vous avez vous-même rappelé que des surtranspositions se sont ajoutées en Franc...
Sur le fondement de l'article 100, je voudrais souligner combien il nous est difficile de débattre. Dans la mesure où nous n'examinerons pas d'amendement pendant un certain temps, nous ne pouvons pas répondre aux arguments exposés car la présentation des sous-amendements ne permet pas le débat.
Or on vient d'entendre quelque chose d'assez extraordinaire : une députée de la majorité dit ne pas croire aux prix planchers ! Je rappelle tout de même que vous appartenez à une majorité soutenant le Président de la République, qui s'est engagé…
Comment faire pour débattre dans cet hémicycle ? C'est un vrai problème ! Je reviens au rappel au règlement. C'est à cause de la version initiale du Gouvernement, qui était complètement bricolée et ne satisfaisait personne, qu'entre l'examen en commission et la séance publique, nous avons réécrit cet article, alors que la commission était préci...
Il s'agit d'un rappel au règlement pour mise en cause personnelle – c'est le seul moyen dont je dispose pour répondre dans le cadre de ce débat.
Je veux rappeler à Mme Trouvé, qui nous reproche de ne pas être cohérents, que lorsque La France insoumise a présenté un texte, relativement bien écrit – entre autres parce qu'il reprenait plusieurs de nos amendements –, nous l'avons voté avec eux dans l'hémicycle. Par conséquent, ayez la reconnaissance du ventre et admettez que nous pouvons, s...
Notre collègue Le Feur a déclaré tout à l'heure : « Je ne veux pas de vos prix planchers ». Or, lors du Salon de l'agriculture, le Président de la République a pris l'engagement d'instaurer de tels prix. Vous êtes membre de la majorité, élue avec le soutien d'Emmanuel Macron. Vous êtes donc tenue, par honnêteté vis-à-vis des Français, de souten...
Pour exporter, ce qui n'est pas un gros mot, il faut être compétitif. Vous avez déposé un très grand nombre d'amendements identiques à ceux de la NUPES, qui s'inscrivent dans une logique de décroissance agricole. Assumez ! Soyez cohérente ! Je constate que, comme le Gouvernement et une large partie de la majorité, vous n'avez aucune cohérence p...
Ce sous-amendement me permet de vous poser à nouveau une question, monsieur le ministre, à laquelle je n'ai toujours pas eu de réponse : que veut dire pour vous la souveraineté agricole ?
Vous n'avez pas été capable de proposer, dans le projet de loi, une définition de la souveraineté alimentaire ; M. Alfandari l'avait fait dans un amendement examiné en commission, mais celui-ci a été retiré. Je voudrais vraiment avoir une réponse au sujet de la souveraineté agricole, parce qu'on ne peut pas inscrire dans la loi des concepts sor...
Dans la logique des propos qui viennent d'être tenus par ma collègue Hélène Laporte, je vous ai, monsieur le ministre, posé une question écrite concernant le nécessaire calibrage des seuils dans le cadre du traité avec le Maroc relatif à la tomate, ce qui est tout à fait faisable. Or vous m'avez répondu que, pour le moment, il n'y avait pas d'a...
Ce que vous ne faites pas, parce que vous vous tenez figé, le doigt sur la couture du pantalon, complètement tétanisé par les technocrates bruxellois, au détriment des intérêts de l'agriculture française. Pour notre part, quand nous serons au pouvoir, nous aurons un dialogue très exigeant avec la Commission européenne et mènerons le combat pour...
Notre collègue Marc Le Fur a évoqué tout à l'heure la propagande végane et les députés du groupe La France insoumise ont cru bon de lui répondre sur ce point. Je citerai des faits qui ne sont peut-être pas connus de notre assemblée : ce même groupe a déposé une série d'amendements rédigés en collaboration avec le collectif Nourrir, financé – ce...
Monsieur le ministre, il est bientôt midi et vous n'êtes intervenu que deux ou trois fois ce matin. Ce n'est pas grand-chose par rapport aux dizaines d'amendements que nous avons présentés et aux lourdes questions que nous avons posées. Qu'est-ce que la souveraineté agricole ? J'imagine que vous ne répondez pas, parce que vous ne le savez pas.
Si vous le savez, monsieur le ministre, il faut nous le dire, parce que nous vous posons la question ! Que fait-on en matière de régulation ? Que fait-on face à la concurrence étrangère déloyale ? Que fait-on sur les traités de libre-échange ? Que fait-on au sujet de l'accord avec le Maroc sur la tomate ? Que fait-on pour lutter contre la conc...
Pour fait personnel. Madame Trouvé, allez sur le site du collectif Nourrir : toutes les fondations que j'ai citées figurent parmi les financeurs. Ce n'est pas moi qui le dis, mais le collectif lui-même.
Je réponds à l'interpellation de Mme Batho, puisque le ministre ne le fera pas – il n'a pas pris la parole depuis plus d'une heure.