Les amendements de Hadrien Clouet pour ce dossier

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Samedi dernier, France 2 a invité un témoin de la violence sociale qui règne dans le pays. Un de nos compatriotes a ainsi exposé les grandes difficultés qu'il éprouvait à nourrir ses quatre enfants, expliquant qu'il devait acheter de nombreux paquets de pâtes. Cet homme, c'est évidemment Bruno Le Maire qui s'est livré à un numéro indécent et t...

Une chose est juste, néanmoins : il reconnaît que sa politique orchestre le retour des privations et de la faim dans notre pays. Que faites-vous face à cette situation ? Rien, si ce n'est promouvoir une réforme des retraites inique et scélérate. À chaque alerte, vous regardez ailleurs. Alors que les prix de la nourriture ont augmenté de 15 %, ...

Une personne sur six ne mange pas à sa faim dans le pays. Accorderez-vous aux associations le milliard dont elles ont besoin pour venir en aide à ces personnes ? Non, vous êtes trop occupés à voler deux ans de vie aux Français. La moitié de nos compatriotes renoncent à leurs courses et ne remplissent plus leur caddie. Vous êtes-vous efforcés d...

Les jeunes sont de plus en plus nombreux dans les files d'attente des associations qui proposent de l'aide alimentaire. Avez-vous accordé le repas à 1 euro dans les Crous, les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires ? Non, vous étiez occupés à nous imposer une réforme des retraites.

Enfin, les associations d'aide ont été ruinées par vos réformes fiscales. Alors que l'ISF, l'impôt de solidarité sur la fortune, permettait aux super-riches de s'acheter une fois de temps en temps un brin de conscience en faisant des dons défiscalisés à ces associations, celles-ci éprouvent aujourd'hui les plus vives difficultés à lever de l'ar...

Que fait Bruno Le Maire ? Il se rend devant le siège du Medef et supplie certains chefs d'entreprise, un cierge à la main, de bien vouloir limiter leur marge personnelle. Or, mesdames et messieurs les ministres, vous êtes au pouvoir. Alors, s'il vous plaît, gouvernez !

J'ai compté : vous avez lu onze fiches. Cela avait l'air très intéressant. J'en retiens que vous croiserez les doigts en espérant que les estomacs se remplissent. C'est dommage.

Mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, depuis plusieurs semaines, les révélations se succèdent. On voyait la silhouette des députés macronistes, nous découvrons qu'elle cache l'ombre d'actionnaires privés qui font la loi selon des intérêts particuliers.

Cela fait six mois que nous plaidons en faveur d'un blocage des prix de l'essence et d'une taxation des superprofits, six mois que vous tournez autour du pot. Et que découvrons-nous ? Que Mme la ministre déléguée Firmin Le Bodo est actionnaire de TotalEnergies ,…

…ainsi que M. le ministre Ndiaye, ou encore les députés Jean-Pierre Pont, Jean-Marie Fiévet, les députées Graziella Melchior ou Laurence Cristol – j'arrête ici car deux minutes ne suffiraient pas à les énoncer tous.

Ils sont tous actionnaires de TotalEnergies ! Tu m'étonnes qu'ils votent contre une taxation des superprofits ! Tous les grands monopoles sont ainsi représentés dans cet hémicycle : je pense au député Jean-René Cazeneuve qui détient 350 000 euros d'actions chez Bouygues ,

opérateur que nous sommes par ailleurs obligés d'utiliser sur nos téléphones à l'Assemblée nationale : je suis ravi que chacun de mes SMS vous profite personnellement ! Alors, à l'heure de débattre du régime des retraites et de votre réforme, nous nous méfions et demandons : qui, ici, à des intérêts particuliers et personnels ? Qui a investi d...

Qui a investi dans des fonds de pension, à part Mme la ministre Oudéa-Castéra qui détient 2 millions d'euros d'actions dans les assurances, les banques, ainsi que le crédit ? La seule gagnante de la réforme, c'est elle !

Certes, nous n'attendions guère de réponse, mais je suis surpris d'entendre des aveux – c'est encore mieux ! Je retiens une chose de nos échanges : vous êtes prompt à invectiver les éboueurs qui laissent traîner deux poubelles en bas de la rue dans une lutte pour leurs droits à l'existence ,

Ma question s'adresse à Mme la ministre de l'Europe et des affaires étrangères. Le 28 juillet, deux hommes ont dîné ensemble à l'Élysée, et on pouvait s'étonner, vu la quantité de sang que l'un des deux a sur les mains, qu'il puisse encore tenir ses couverts !

Il s'agit du prince héritier d'Arabie Saoudite Mohammed Ben Salmane. Ainsi, votre gouvernement souille notre pays en œuvrant à la réhabilitation d'un bourreau à la tête d'un régime totalement réactionnaire ,

bourreau qui a approuvé le démembrement du journaliste Jamal Khashoggi dans l'ambassade saoudienne à Istanbul. Quant au régime lui-même, c'est une monarchie pétrolière qui constitue la principale menace à l'égard de tous les mouvements d'émancipation du Golfe – en témoignent ses interventions depuis soixante ans, du Yémen jusqu'au Bahreïn plus ...

ou bien l'exécution collective de quatre-vingt-une personnes au mois de mars dernier, ou encore les bombardements incessants sur le Yémen qui ont provoqué une famine de masse et tué 400 000 personnes.

Au vu de votre réponse, madame la ministre, il me semble que ce dîner avec le Poutine de Riyad nous apprend trois choses : l'alignement total de la diplomatie française sur celle des États-Unis d'Amérique que vous avez vous-même citée en exemple ;

enfin, votre incapacité à saisir l'importance d'une diplomatie fondée sur les droits humains qui imposerait, au niveau national, une bifurcation radicale vers les énergies renouvelables, ce gage de paix et de défense des droits humains à l'échelle internationale.