Intervention de Rima Abdul-Malak

Réunion du mardi 12 juillet 2022 à 17h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Rima Abdul-Malak, ministre :

La transition écologique sera une priorité pour mon équipe ; c'est l'une des missions spécifiquement allouées à ma directrice adjointe de cabinet ici présente. Nous avons déjà lancé plusieurs groupes de travail au sein du ministère et avec les différents opérateurs et lieux culturels puisque tous les secteurs sont concernés : la mode, les musées, les festivals, les musiques actuelles, le cinéma… Nous devrons traiter de l'équipement et de l'aménagement des salles, mais aussi de la mutualisation de ressources, du recyclage de décors, du traitement des déchets. Le sujet est extrêmement vaste.

J'ai longuement répondu aux questions relatives à la redevance et au budget de l'audiovisuel public, mais je redis avec plaisir que des garanties sont données dans le texte et seront apportées dans les contrats d'objectifs et de moyens qui seront discutés entre l'État et les entreprises de l'audiovisuel public. Nul n'a jamais dit que la suppression de la redevance s'accompagnerait de la suppression du budget de l'audiovisuel public. Au contraire, la Première ministre a parlé d'un financement pérenne, et le président de la République s'est aussi engagé à préserver son indépendance. C'est assez clair.

S'agissant de la trajectoire passée, 190 millions d'économies environ ont effectivement été réalisées ces dernières années par l'audiovisuel public. L'audience a-t-elle baissé ? Non. France Télévisions affiche une part d'audience record depuis 2015, Radio France est en très bonne santé, France Inter a le record d'auditeurs. L'information, à Radio France, à France Télévisions, sur Arte a-t-elle perdu en qualité ? Non. Y a-t-il eu moins d'investigations, moins d'enquêtes, moins de documentaires ? Non. Y a-t-il eu moins de culture ? Non – mieux, L'Expérience, documentaire d'auteur et écriture sonore, a été pérennisée sur France 4. Le soutien à la création a-t-il été maintenu ? Oui, avec 500 millions d'euros pour France Télévisions. Des marges d'économie étaient donc possibles sans renoncer aux missions fondamentales de l'audiovisuel public, qui ont non seulement été préservées mais renforcées.

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