Intervention de Emmanuel Mandon

Séance en hémicycle du mardi 22 novembre 2022 à 9h00
Questions orales sans débat — Axe rn88-a47

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Mandon :

Ma question vise à appeler l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports, sur la nécessité d'achever la requalification de l'axe RN88-A47 entre Givors et Saint-Chamond, plus précisément au niveau de la traversée du secteur de la ville de Rive-de-Gier. Je crois utile de rappeler que cette infrastructure autoroutière, mise en service il y a déjà longtemps, en 1971, assure toujours l'essentiel des liaisons entre les métropoles lyonnaise et stéphanoise, et entre la vallée du Rhône et les départements de la Loire et de la Haute-Loire. Il est important de souligner qu'il s'agit d'une pénétrante essentielle du Massif central. Un plan de requalification avait été lancé dans les années quatre-vingt-dix, dans la perspective de la Coupe du monde de 1998. Il s'est malheureusement avéré très insuffisant ; il n'avait pas permis la mise aux normes de cette partie très contrainte de l'autoroute, où le relief impose d'accéder par des rampes d'accès assez raides à un viaduc qui franchit ensuite la ville de Rive-de-Gier en son cœur. L'accroissement régulier du trafic et la proportion toujours plus importante de véhicules poids lourds contribuent d'autant plus à rendre l'itinéraire très accidentogène.

D'importants travaux ont été programmés, visant à résorber les points noirs, mais beaucoup d'investissements n'ont toujours pas été réalisés. Or de nombreux problèmes persistent. L'absence de voie de délestage en cas d'incident de circulation, l'inexistence d'une bande d'arrêt d'urgence dans certains secteurs, des échangeurs loin d'être conformes, l'absence de murs de protection acoustique et même la présence d'accotements non stabilisés, notamment, posent la question de la sécurité des riverains. Face à cette situation, des riverains se sont mobilisés en créant une association, Les Oubliés de l'A47. Ils se battent pour l'obtention de nouveaux crédits visant notamment à renforcer la sécurité de l'infrastructure et à installer de nouvelles protections phoniques. Ces riverains demandent aujourd'hui au Gouvernement de bien vouloir préciser les instructions qui pourraient être données à ce sujet.

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