Vous nous faites du chantage à propos de la situation des petits commerçants ; mais ces derniers savent bien que nous sommes les seuls à les défendre et à les aider, que l'augmentation des salaires permettra aux plus précaires d'avoir les moyens de repasser la porte des petits commerces et qu'un mécanisme de solidarité des grandes entreprises vers les plus petites rendra la mesure soutenable.
Mes chers collègues, je vous appelle à ne pas manquer, une fois de plus, de considération et de courage. Les Français, la jeunesse en particulier, ont besoin de vous pour adopter cet amendement instaurant le SMIC à 1 500 euros net, afin de ne pas laisser perdurer une situation dans laquelle les profits des milliardaires et les prix augmentent, mais les salaires stagnent au grand plaisir des profiteurs de crise et au grand dam de la jeunesse.