Intervention de Pr Bruno Lina

Réunion du mardi 6 décembre 2022 à 17h15
Commission des affaires sociales

Pr Bruno Lina, membre du bureau du Covars :

Nos liens avec l'Anses sont très étroits. Nous mènerons des groupes de travail conjoints, et nous nous rencontrerons au moins une fois par trimestre afin de vérifier la cohérence des projets que nous conduisons.

Se projeter sur un risque zoonotique revient à anticiper un risque inconnu. Même si nous parvenons à monter un système de surveillance permettant d'identifier une concentration microbienne dans un écosystème particulier, le travail d'inventaire devra être mené avec de nombreux interlocuteurs du sud. C'est la raison pour laquelle figurent au comité des représentants du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement et que nous sommes en contact avec l'Institut de recherche pour le développement et l'Institut Pasteur en outre-mer, qui nous fournissent des informations sur les régions du sud.

Nous sommes préoccupés par l'influenza aviaire. Les risques sont de plus en plus importants. Nous ferons rapidement des propositions à ce sujet.

Nous avons également entamé une réflexion de fond sur les vecteurs de ces virus potentiellement zoonotiques. Nous avons décidé de travailler en suivant les logiques de mécanisme de transmission plutôt que celle des pathogènes. En réussissant à bloquer le risque de transmission en maîtrisant le risque au niveau du vecteur, nous pouvons empêcher la contamination humaine. Ce travail est à la fois ciblé sur certains pathogènes, lorsque la réponse doit être rapidement apportée, comme dans le cas de l'influenza aviaire, et plus général, lorsque nous nous intéressons par exemple à la vectorisation de pathogènes via les insectes vecteurs et l'épidémiologie en amont sur les zones présentant un risque d'émergence.

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